Une journée technique sur l’élevage caprin

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Dans l’optique de relancer l’agriculture de montagne dans la vallée de la Soummam, la subdivision de l’agriculture de Sidi-Aïch et ses partenaires organiseront une journée technique sur l’élevage caprin en zone rurale. Cette manifestation se déroulera après-demain au niveau du CFPA de la ville de Sidi-Aïch, à 45 km de la ville Béjaïa. C’est ce qu’a indiqué, hier, le chef de la subdivision agricole de Sidi-Aïch, Bellil Boualem, qui précise que des expositions et plusieurs communications sont au menu de cette journée. Dans le détail, le thème «Situation de l’élevage caprin en Algérie» sera développé par un cadre de l’ITELV de Baba-Ali. Un autre cadre de l’ITELV explicitera une autre thématique intitulée «Valorisation du lait de chèvre en fromage». Une communication sur l’étude technique et économique de l’élevage caprin sera donnée par le professeur Iguerdouada. Le dernier axe de cette conférence concernera la peste des petits ruminants, qui sera abordé par le docteur Yousfi Nadir. Bellil Boualem souligne, par ailleurs, que la subdivision agricole de Sidi-Aïch s’étend sur une superficie globale de 7399 ha, dont 6706 ha constituent un atout essentiel pour le développement de l’agriculture de montagne dans la vallée de la Soummam. L’oued Soummam et son relief accidenté à fortes pentes lui confèrent une diversité sur les plans géologiques, topographiques et mêmes climatiques. «L’agriculture dans notre région est basée sur des petites exploitations agricoles familiales lui donnant un caractère extensif, à savoir l’élevage caprin avec un effectif total de 916 têtes, dont 422 chèvres, pour une production laitière de 35 000 litres par jour», explique-t-il. En spécialiste avéré, Bellil Boualem dira que «l’élevage caprin réussirait mieux à la région que n’importe quel autre élevage en raison de plusieurs paramètres spécifiques qui seront explicités lors de la journée technique prévue prochainement. «L’objectif de notre journée c’est de cerner les possibilités de développement de cette filière, afin de répondre à une demande croissante sur le lait et les produits laitiers caprins en milieux urbains. La valorisation du lait caprin permet aux exploitations, dont la majorité est de dimension réduite, d’améliorer leurs revenus, de stabiliser les populations et de diversifier les productions issues de la valorisation des ressources naturelles locales», a-t-il encore expliqué.

Achour Hammouche

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