Une ressource salvatrice inexploitée

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La commune de Saharidj, située à 50 km à l’Est de Bouira, recèle

des potentialités touristiques énormes, mais qui restent malheureusement toujours inexploitées. Pourtant, ce ne sont pas les sites pittoresques et édéniques qui y manquent, c’est la volonté des pouvoirs publics qui fait défaut et ce, pour implanter les structures d’accueil et autres infrastructures de base à même de permettre aux touristes nationaux et étrangers de séjourner dans les conditions requises et d’être accompagnés sans anicroches vers plusieurs sites enchanteurs à l’instar de Tala Rana, Tizi N’Kouilal et Tamgout pour ne citer que ceux-ci.

Mais voilà, on n’en est pas encore là puisque les choses n’arrivent pas à évoluer dans ce sens et ce, lorsque l’on sait qu’un « vieux » projet de réalisation d’un complexe touristique qui était prévu il y a une dizaine d’années à Tala Rana, un site enchanteur culminant à 1 400 mètres d’altitude, « dort » toujours dans les tiroirs, au grand dam des amoureux des belles escapades et des aventures en pleine montagne.

D’aucuns, regrettent amèrement dans cette localité perchée de Saharidj le délaissement et la négligence du secteur du tourisme, entre autres, lequel, s’il était exploité pourrait propulser la commune de Saharidj et même les autres municipalités avoisinantes, vers un développement inespéré, car avec toute la beauté des sites précités, des contingents de touristes prendraient d’assaut ces lieux si des centres d’accueils, des complexes touristiques, des espaces de loisirs et de sports, entre autres, étaient implantés.

D’ailleurs, beaucoup de personnes se souviennent de ces « grappes » de touristes qui faisaient un rush sur la région, entre les années 60 et 80, avant que le terrorisme islamiste ne vienne dans les années 1990 imposer son diktat et vider la haute montagne de sa population. Et dans le sillage du développement du secteur touristique, les villages de la commune de Saharidj pourraient en tirer le grand bénéfice, avec la relance des métiers artisanaux et du commerce local. Sachant que le taux de chômage dans ces contrées perchées a atteint des records alarmant, le tourisme pourrait l’atténuer et le réduire à sa portion congrue.

Y. S.

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