La salle de soins du village Ivehlal dans la commune d’Aghbalou, à 65 km de Bouira, est obsolète.
Réalisée dans les années 1980, elle est devenue exigüe et n’arrive plus à accueillir les dizaines de patients qui s’y rendent quotidiennement. En plus de cela, cette structure manque d’équipements médicaux et de personnels qualifiés.
Loin des yeux des responsables du secteur et des pouvoirs publics, la salle de soins compte une infirmière qui exerce de manière sporadique, selon les villageois. Devant cet état de fait, ces derniers, à travers les représentants de leur Comité du village et du mouvement associatif, ne cessent de solliciter les élus (APC et APW) et les pouvoirs publics pour améliorer les prestations et surtout réhabiliter la salle de soins et la reconvertir en polyclinique. L’installation de manière permanente d’un médecin généraliste et d’un dentiste pour alléger la souffrance des malades est également recommandée.
A noter que les patients, pour une consultation, une injection ou une rage de dent, sont contraints de se rendre au CSP de Tazmalt (Béjaïa) ou à celui de Takerboust, au chef-lieu de la commune d’Aghbalou. Néanmoins, le centre de soins de Takerboust se trouve, lui aussi, souvent submergé et dépassé par les cas d’urgence médicale émanant du village Takerboust et des autres villages voisins.
La situation de complique davantage lors des évacuations de cas graves vers les hôpitaux de M’Chedallah et Bouira à cause du manque d’ambulances. Les citoyens se trouvent alors dans l’obligation de se procurer un moyen d’évacuation. Accusant un certain retard, parfois, leurs malades décèdent au cours de leur évacuation.
M. A.

