Une société spécialisée pour sous-traiter la sécurité

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Face aux agressions à répétions et aux violences qui secouent l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira ces dernières années, les responsables de cet établissement du supérieur souhaitent engager une société spécialisée de sécurité et de gardiennage. C’est du moins ce qu’a confié récemment le recteur de cette université, le Professeur Nourredine Benali Cherif.

Même si rien n’a été encore conclu à l’heure actuelle, il n’en demeure pas moins que l’administration de l’université est résolument décidée à opter pour cette solution. Une solution, dira le recteur, qui va pallier le problème lancinant et préoccupant d’insécurité et améliorer la gestion de ce volet ô combien important dans la marche de l’université.

Il faut rappeler que depuis son ouverture au début des années 2000, l’université Akli Mohand Oulhadj est confrontée à un problème d’insécurité. Ce problème inquiétant s’est fortement aggravé ces dernières années pour devenir plus que préoccupant car professeurs et étudiants évoluaient dans un climat permanent de peur.

En effet, chaque année, des cas d’agressions sur de professeurs et des étudiants sont enregistrés au sein du campus principal et au niveau du pole universitaire. Certains cas d’agressions et de dépassements dont sont victimes les étudiants sont commis par des personnes étrangères à l’université.

Devant la multiplication de ces actes et le climat d’insécurité y prévalant, enseignants et étudiants avaient protesté à plusieurs reprises en observant même des grèves pour réclamer le renforcement des conditions de sécurité à l’intérieur de l’université. Ceci dit, des dispositions ont été prises par l’administration pour y remédier mais en vain.

Devant la difficulté à résoudre le problème, l’actuelle administration de l’université a opté pour une société spécialisée dans le gardiennage. À l’heure actuelle, rien n’a filtré sur le nom de cette entreprise et encore moins sur les termes du contrat et sa validité. Mais une chose est sûre, cette option va améliorer à coup sur les conditions de sécurité au sein de l’université.

À signaler enfin que le wali de Bouira a évoqué la semaine dernière le problème d’insécurité au niveau de l’université qu’il a qualifié de point noir.

Djamel M.

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