La wilaya de Boumerdès dont le chef-lieu constitue une station balnéaire, ne dispose toujours pas d’une gare routière qui réponde aux exigences d’une ville touristique. Les voyageurs continuent alors de rallier une gare routière provisoire depuis plus de dix ans, ouverte à la va- vite à proximité d’oued Tatareg. Celle-ci se trouve dans un piteux état.
Des flaques d’eau s’y forment partout à la moindre chute de pluie, la chaussée est défoncée et les abris-bus sont absents. Pis encore, elle est la moins sécurisée de tous les endroits de la ville et même les transporteurs la désertent tôt. A noter que l’ancienne gare routière a été fermée pour travaux. Des travaux qui ne s’achèvent toujours pas depuis près de dix ans, après avoir englouti près de 10 milliards de cts dans le bitumage de la chaussée et les abris-bus, a-t-on appris.
Aussi, une rallonge financière de 7 millions de DA a été décidée à l’APC pour finaliser le projet de sa rénovation et lui redonner un aspect digne de cette commune touristique, qui devrait avoir au moins une gare multimodale. Il convient de rappeler qu’un projet de réalisation d’une gare multimodale dans la région avait été inscrit et que le choix s’était porté sur une assiette foncière située entre Boumerdès et Corso, mais elle n’a toujours pas vu le jour. Par ailleurs, il faut savoir que plusieurs communes de la région ne sont pas dotées de gares routières. Les transporteurs continuent alors de charger et décharger les voyageurs sur les bordures des routes, comme c’est le cas aux Issers, à Thénia, Tidjelabine et Si Mustapha.
Z Youcef