Vers la suppression des frais du roaming

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Les frais du roaming de l’utilisation de téléphone mobile seront supprimés entre l’Algérie et la Tunisie. C’est ce qu’ont fait savoir, hier à Alger, les ministres de la Poste et des Télécommunications des deux pays, lors d’un point de presse tenu à l’issue des travaux de la 3e session du Comité technique mixte algéro-tunisien pour la coopération dans le domaine de la Poste et des TIC.

«Nous avons décidé d’encourager les autorités de régulation des deux pays à inciter les opérateurs de téléphonie mobile à mettre les dispositifs techniques et les négociations commerciales nécessaires pour que leurs échanges soient transparents par rapport aux clients qui voyagent des deux côtés des frontières sans devoir payer plus pour le roaming et d’être obligé d’effectuer un quelconque changement sur leurs appareils téléphoniques», a affirmé la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imane-Houda Faraoun.

De son côté, le ministre tunisien a tenu à souligner «la volonté commune des deux pays de supprimer le roaming. C’est-à-dire de créer ce qu’on appelle le One Network Area qui permettra aux citoyens des deux côtés de la frontière de se sentir chez eux». Le roaming permet à l’abonné d’un réseau téléphonique d’utiliser son téléphone dans un autre pays, grâce à des accords entre les opérateurs.

À retenir que cette rencontre a été coprésidée par la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imane-Houda Faraoun, et le ministre tunisien des Technologies de l’information et de l’Économie numérique, Anouar Maarouf. Elle s’inscrit dans le cadre des recommandations de la 21e session de la Grande commission mixte algéro-tunisienne, tenue à Tunis en mars 2017.

Cette session permet l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord conclu entre les deux parties et le suivi des recommandations issues de la 2e session de ce comité qui s’est tenu en mars 2016 à Tunis, notamment dans le domaine de la poste, des technopoles, de la gestion des fréquences dans les zones frontalières, des infrastructures et des services de télécommunication, ainsi que du développement de l’économie numérique.

Samira S.

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