Vers le transfert de la gestion à l’ADE

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Le problème de la pénurie d’eau potable continue d’empoisonner le quotidien des habitants de la commune de Tamokra. En effet, cela fait des lustres que cette municipalité se trouve confrontée à une « disette » hydrique chronique qui mène la vie dure aux habitants des différents villages perchés sur des collines escarpées. Le plus paradoxale dans tout cela, c’est la présence du barrage de Tichi Haf sur les territoires de cette commune dont la manne ne profite apparemment pas à une population en proie à une « soif » durable.

« Je me demande si l’on doit se pincer chaque matin au réveil avec cette situation rocambolesque: un barrage gorgé d’eau (Tichy Haf, ndlr) qui ne profite pas à notre commune. Nous voyons les autres localités pomper son eau alors que nous, nous avons toujours soif ! Est-ce juste tout cela? » se demande un habitant du village Taourirt, village qui n’est pas alimenté en eau potable depuis plusieurs jours déjà et ce, à cause, nous dit-on, d’une énième panne qui a touché la pompe hydraulique devant alimenter cette bourgade.

Même topo au village Tizi Aïdel, puisqu’il est alimenté à partir de la même station de pompage que la localité de Taourirt. Selon nos sources, les travaux de réparation vont bon train dans ladite station, et, en attendant, les foyers au niveau de ces deux villages sont alimentés en eau potable via des citernes mobilisées à l’occasion par l’APC. Aux dernières nouvelles, il semble que dans cette commune de Tamokra l’on s’achemine vers le transfert de la gestion de l’eau potable à l’Algérienne des eaux (ADE), un organisme étatique spécialisé dans la gestion des ressources hydriques avec des moyens appropriés.

Par ailleurs, les habitants de la commune appréhendent beaucoup le prolongement de la pénurie de l’eau potable dans leurs foyers avec l’arrivée du Ramadhan, car ils risquent de passer un mois de jeûne dans des tracasseries quotidiennes.

Syphax Y.

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