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Volontariat de nettoyage

L’association des parents d’élèves de l’école Frères Salemkour de Tafoughalt, dans la commune d’Aït Yahia Moussa, a appelé vendredi dernier, au nettoyage de l’établissement. Celui-ci est parmi les plus anciens de la commune, sa mise en service remonte à 1969. C’est dire que cette école a déjà un demi-siècle d’existence.

Au programme de ce volontariat, les parents ont bétonné l’entrée devant le portail où stagnaient les eaux pluviales. «Nous avons décidé tout d’abord de bétonner cet endroit qui constitue un danger pour les élèves. Il y a eu aussi beaucoup d’accidents devant cette école», dira un volontaire. Puis, les parents se sont attelés au nettoyage des alentours.

A noter que cet établissement est vétuste d’autant plus que certaines salles de cours sont dans état lamentable, sachant que les toitures sont en butte à des infiltrations des eaux pluviales. «Ce sont de vieilles salles qui ont servi une cinquantaine d’années», jugera un autre participant à ce bénévolat. Les volontaires souhaitent que l’APC intervienne pour faire toutes les réfections nécessaires. «Nous demandons aussi aux responsables concernés de placer des plaques interdisant l’excès de vitesse devant cette école.

C’est une école où plusieurs générations ont étudié. Néanmoins, nous avons constaté que beaucoup manque pour permettre à nos enfants de travailler dans de bonnes conditions», souhaitera un autre parent. A signaler que cette grande école qui fonctionnait jusqu’au milieu des années 90, avec un effectif de plus de 350 élèves, a été désengorgée avec la mise en service de deux autres établissements scolaires. Il s’agit de l’école d’Ath Salem et celle d’Iâzavène.

Depuis, les effectifs ont diminué dans les salles. «Je me souviens que nous travaillions avec plus de 45 élèves dans chaque division pédagogique. C’était très difficile avec la double vacation. Maintenant, les effectifs sont réduits.

Mais, tout de même, je dirai que les salles doivent être prises en charge», confiera un enseignant en retraite, qui avait même étudié dans cet établissement à la fin des années 60 jusqu’au début des années 70. A rappeler que dernièrement, un citoyen du village, résidant à Alger, avait pris en charge les travaux de peinture au niveau du réfectoire de l’institution.

En tout cas, les parents d’élèves sont décidés à poursuivre leur mission afin d’accompagner leurs enfants dans leurs études en les mettant dans une situation plus confortable.

Amar Ouramdane

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