Aït Hichem se prépare

Partager

Le festival sera placé cette année, sous le slogan ‘’Promotion et développement du tapis’’. 

Sous le haut patronage de madame la ministre de la Culture, et sous l’égide du wali de Tizi-Ouzou, le commissariat du festival organisera donc du 18 au 22 août prochain, sa 4ème édition, en collaboration avec les directions, du la culture et du tourisme et de l’artisanat, avec l’APW ainsi que l’APC d’Aït Yahia. Les organisateurs sont à pied d’œuvre, notamment pour l’installation de six commissions qui veilleront au bon déroulement du festival et à l’élaboration définitive du programme. Selon le commissaire du festival, M. Amokrane Ould Belaïd, que nous avons rencontré en marge de la réunion, tenue le week-end dernier au niveau du siège de la maison du tapis, sis au village, le programme de cette année est riche est varié. Rien que pour la 1ère journée, et après l’accueil des officiels, au niveau de l’école primaire, une prise de parole et une tournée des stands, une chorale, deux troupes, l’une théâtrale et l’autre de danse folklorique, ainsi qu’un gala artistique, sont prévus. La deuxième journée, le public sera convié à un symposium sur le tissage, suivi de plusieurs spectacles, de marionnettes et de clowns, et d’un monologue. Le 20 août, place à un marathon ouvert à toutes les catégories de participants. Il y aura également une conférence sur  la révolution, un hommage aux moudjahidates du village et un gala artistique sera au menu. Les organisateurs prévoient plusieurs autres activités sportives, un défilé du mode, ainsi qu’un compte rendu du symposium. La clôture sera elle consacrée à la remise des prix, notamment  aux doyennes du tissage, agrémentée d’un gala artistique en soirée. Pour l’histoire, l’activité du tissage a été relancée, dans cette région montagneuse, en 1892, à l’école d’Aït Hichem. Plusieurs enseignantes s’y sont succédé initiant plusieurs générations de femmes aux secrets et à l’art du tissage. En 1956, et en pleine guerre de libération nationale, l’école fut fermée. Elle le resta jusqu’à l’indépendance. Elle put rouvrir ses portes, après l’intervention de deux personnalités historiques, en l’occurrence, Hocine Aït Ahmed et le colonel Mohand Oulhadj, qui ont versé la somme de 2000 francs. Durant des années, l’école d’Aït Hichem fut la seule de toute la région. Jusqu’en 1976, lorsque, après la visite de l’ancien Président de la République Houari Boumediene, une autre vit le jour à Ouaghzen, dans la commune d’Aïn El Hammam.        

 Slimane Ben Addi

Partager