Rendez-vous avec le court-métrage

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Dans le cadre de ses activités culturelles, l’association “Etoile Culturelle” d’Akbou, en collaboration avec les associations cinéma & mémoire et Kaina cinéma, organise une série de projections de courts-métrages d’une durée totale de 120 minutes, aujourd’hui, au niveau de la grande salle de la maison des jeunes Abderrahmane Farès de la ville d’Akbou. En effet, le public akboucien est invité à découvrir les cinq courts-métrages qui seront au programme de cette rencontre qui « sera suivie d’un débat qui permettra à nos jeunes de découvrir, partager et enrichir leurs connaissances », nous confia Akli, l’un des organisateurs. Il s’agit de Yatim (Orphelin), 28 minutes, de Asma Gergour, relatant l’histoire de Mohammed-Chérif et Mounia, deux « enfants nés sous X », en basant son propos sur le témoignage et les questionnements de ces derniers dans la construction de leur personnalité d’adultes. Mené à la manière d’une interview journalistique, avec une esthétique très sobre, ce documentaire de 27 minutes met en lumière la « blessure » des protagonistes, confrontés au tabou social qui entoure les circonstances de leur naissance et de leur abandon, en insistant sur leur combat pour être reconnus en tant qu’individus à part entière. Le seconde court-métrage de Razik Benallal, intitulé « El havs amokrane » (La grande prison), évoque, avec humour, les obstacles bureaucratiques et les difficultés rencontrées avec des entreprises et des fournisseurs auxquels font face des jeunes qui travaillent dans le cadre de l’Anem (Agence nationale de l’emploi) ou ayant bénéficié en partie d’un crédit Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes).  Trois autres films seront projetés dans la même journée. Les deux réalisateurs Nassim Aït Ahmed et Aicha Messadia ont abordé les thèmes du deuil et de la folie à travers des histoires familiales ou des témoignages de personnes ayant séjourné dans des hôpitaux psychiatriques. Tour à tour, « Toujours présent » et « Menthol », seront projetés aux côtés de « Habit engoulek »  (je voudrai te dire) de Fatima Dridi.

Hafid Naït Slimane 

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