«J’ai toujours rêvé d’écrire»

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Ccfawat Yettwazedghen (Souvenirs hantés) de Aziz Dilem est sorti le 17 Avril dernier. Rencontré au Salon du livre d’Ath Kseur organisé les 17 et 18 Avril 2018, le jeune poète fait, dans cet entretien, un tour d’horizon de son initiative et de cette œuvre.

La Dépêche de Kabylie : Voudriez-vous vous présenter aux lecteurs de la Dépêche de Kabylie ?

Aziz Dilem : Je m’appelle Aziz Dilem, né le 15 janvier 1987, à Aït Aïssa Mimoune, dans la daïra de Ouaguenoun. Je suis licencié en langue anglaise et je suis réceptionniste dans un hôtel.

Depuis quand avez-vous eu l’idée d’écrire?

L’idée d’écrire ne date pas d’aujourd’hui, j’en ai toujours rêvé depuis mon enfance. Et ce n’est que cette année (2018), que je publie mon premier recueil de poésie.

Parlez-nous de ce recueil…

Je l’ai intitulé Ccfawat Yettwazedghen (Souvenirs hantés). Dans la vie, il n’y a pas une personne qui n’a pas de souvenirs, bons ou mauvais. Le recueil est composé de dix-neuf poèmes sur différents sujets étalés sur trente-huit pages, entre autres, la vie, l’amitié, l’amour, la dignité, tels que A yull (où je m’adresse à mon cœur), Abernus d Uqechabi-Anida-k? Assirem, Axleng-Aya zigh d ttirga (Ce n’est qu’un rêve)… Taqbaylit (un hommage à la femme kabyle), Tayemmat (un hommage à la mère), Azgar (un hommage à Slimane Azem), Tidett (Vérité), Yir amdan, Zman d wemdan (le temps et la personne), entre autres sujets traités.

Des projets d’avenir ?

Oui ! Je ne vais pas m’arrêter à ce seul recueil. J’ai d’autres perspectives et après avoir goûté à ce résultat, il ne peut y avoir de repos, mais c’est par conviction que j’aborderai le prochain recueil.

Entretien réalisé par M. A. Tadjer

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