La femme kabyle, entre droit coutumier et législation

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Le campus de Tamda a abrité, hier et avant-hier, le premier colloque national sur «L’exhérédation (action de déshériter) de la femme kabyle (1748-1749), entre le droit coutumier et la législation», organisé par l’université Mouloud Mammeri, en collaboration avec l’APW et l’association Amusnaw.

Après une minute de silence à la mémoire des martyrs, à l’occasion de la commémoration des massacres du 8 mai 1945, les intervenants se sont succédé. Mme Naima Salhi Mazhoura, doctorante à l’université Mouloud Mammeri, a remercié «les participants venus des différentes wilayas du pays». Le doyen de la faculté a quant à lui salué «les efforts des responsables et enseignants du département des sciences humaines pour l’épanouissement de l’université». Plusieurs communications ont ensuite été animées par des enseignants-chercheurs issus des quatre coins du pays et des déférentes universités nationales comme celles de Sétif 2, Tlemcen, Béjaia et Blida 2. Les débats furent axés sur l’historique du combat de la femme kabyle pour son émancipation et ses droits, à travers les siècles. Les échanges furent des plus chauds et intenses autour du poids du droit coutumier kabyle et son impact les droits des femmes, leurs activités, leur position au sein de la société et leur accès à l’héritage. Les intervenants ont échangé leurs idées sur le droit coutumier et la législation moderne.

Lyes Mechouek

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