Rahmani Slimane ressuscité

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L’association du centre culturel d’Aokas a organisé du 13 au 15 du mois courant, au complexe sportif de proximité de la localité un colloque sur l’écrivain-ethnologue, Slimane Rahmani, pour commémorer le 50e anniversaire de sa disparition. La doctorante Aissou Ourida, enseignante au département de langue et culture amazighes de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa, et l’anthropologue Sayad Ali, auteur de plusieurs ouvrages de recherche et littérature, ont animé des conférences sur Rahmani Slimane et sa famille, constituée d’hommes et de femmes de lettres. Feu Rahmani Slimane, titulaire de plusieurs diplômes universitaires en tamazight, arabe dialectal et lettres françaises, a été enseignant et auteur d’une kyrielle de publications, dont certaines traitant des us et coutumes de la région du littoral Est de Béjaïa. Son fils, qui vit actuellement dans l’hexagone, est un anthropologue émérite qui a eu l’honneur d’être le premier président de l’académie berbère. D’ailleurs, le doctorant Réda Kasmi, président de l’association culturelle Rahmani Slimane, a commenté lors du dernier jour du colloque, la projection d’un film sur la vie de ce dernier. De leur côté Amara Abderrahmane et Medjdoub Nacer, deux membres actifs du mouvement associatif culturel de la station balnéaire d’Aokas, qui viennent de réécrire une œuvre de Rahmani Slimane, ont animé conjointement une conférence sur l’œuvre et la vie de Rahmani Slimane. Le vendredi 14 novembre, date anniversaire de la disparition de celui-ci, une foule de militants culturels et de parents du disparu ont déposé une gerbe de fleurs sur sa tombe au cimetière « Sidi M’hand Aghrib » d’Aokas. Né en 1893, Feu Rahmani Slimane est décédé le 14 novembre 1964 à l’âge de 71 ans.

A. Gana

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