Les deux auteurs de l’enlèvement et de l’assassinat du jeune commerçant, Amirouche Mebrek, âgé de 38 ans, de la commune d’Ath Zmenzer relevant de la daïra de Béni Douala au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont été condamnés à la peine capitale.
Le verdict a été prononcé tard dans la soirée d’avant-hier, par le tribunal criminel près la cour de Tizi-Ouzou. Le procureur général avait requis la peine capitale à l’encontre des deux accusés. Ainsi, un an après le lâche assassinat d’Amirouche Mebrek, père de deux enfants, le verdict a été rendu par le tribunal criminel de Tizi-Ouzou à l’encontre de A. Youcef et O. Madjid, poursuivaient pour « assassinat avec préméditation » et « enlèvement et demande de rançon », malgré que ces accusés, faut-il le dire, ont nié les faits qui leurs sont reprochés. Selon A. Y. l’accusé principal dans cette affaire, ce kidnapping « est l’œuvre de terroriste ». Lors de l’audience, le principal accusé a révélé que la victime a été tuée dans la nuit du 24 janvier, c’est-à-dire la nuit de sa disparition. Le complice de l’accusé principal avoua être celui qui a pris attache avec la famille pour demander la rançon. Le verdict est tombé tard dans la nuit du dimanche dernier. Le procureur général avait requis la peine capitale à l’encontre des deux accusés. Le procès qui s’est ouvert le matin, en présence d’une foule nombreuse de citoyens et d’avocats, s’est étalé sur toute la journée. Une quinzaine de témoins à charge et à décharge se sont succédé à la barre. Il est à noter que cette affaire d’enlèvement a eu lieu dans la nuit du 24 janvier 2014. Les auteurs avaient même demandé à la famille de la victime une rançon de 300 millions de centimes en contre partie de sa libération. Cette demande n’a pas eu un écho favorable. Une semaine après, le corps de la victime a été retrouvé dans une rivière près du chef-lieu communal d’Agouni Gueghrane dans la daïra des Ouadhias, et ce, en dépit d’une forte mobilisation des habitants d’Ath Zmenzer qui ont organisé des caravanes de sensibilisation, marches, grève générale en vue de pousser les auteurs de ce kidnapping à libérer l’otage, mais tout cela n’a pas pu fléchir ces derniers.
A. G.