Un rassemblement a été initié, hier matin, par des habitants de la localité de Tizi Rached. Ces derniers demandaient le renforcement des moyens humains et matériels mis dans les opérations de recherches du corps du jeune disparu en mer à Azeffoun.
Cela fait en effet une semaine que Madjid. S, parti pour une partie de baignade à la plage de Caroubier, dans la localité d’Azeffoun, a disparu en mer. Une nouvelle qui a ébranlé toute la région surtout que le corps du jeune âgé de 17 ans n’a toujours pas été retrouvé depuis jeudi. Hier, des citoyens du village de Tala Amara à Tizi Rached, d’où est issue la victime, se sont rassemblés devant le siège de la wilaya. Des dizaines de personnes qui sont venues interpeler les autorités de la wilaya afin de mettre plus de moyens humains et matériels pour poursuivre les recherches. Selon les propos d’un jeune rencontré sur place, «les moyens humains et matériels mis en place par la protection civils peuvent être renforcés, afin d’accélérer l’opération de recherche ». Une manière, dira-t-il, d’«élargir le périmètre d’intervention». Un autre citoyen expliquera pour sa part : «nous sommes ici pour demander que les autorités s’impliquent plus dans les recherches». Il profite de l’occasion pour lancer un appel aux citoyens des villes côtières à s’impliquer dans des recherches sur le littoral. Une délégation de quelques personnes a été invitée à rencontrer un représentant du wali. Chose qu’ils n’ont d’ailleurs pas acceptée exigeant de voir le wali en personne sorti dans le cadre des festivités pour la célébration de la journée de l’étudiant. Par ailleurs, contacté par nos soins, le directeur de la protection civile de Tizi-Ouzou nous expliquera que ce ne sont pas les moyens qui sont insuffisants « mais ce sont tout simplement les recherches qui n’ont pas abouti». Le colonel Brahim Mohamedi souligne qu’une quinzaine de plongeurs étaient hier sur place alors que pas moins de 04 embarcations semi-rigides ont été mobilisées. Ceci, alors qu’un renfort de Béjaïa était attendu hier, souligne la même source. Le directeur rappelle à l’occasion que la surface à «balayer» est très importante en plus des vents violents qui compliquent l’intervention. Le colonel explique que ces vents du nord ont pour spécificité et conséquences de pousser les courants vers le large. Et c’est pour cette raison d’ailleurs que des recherches ont aussi été entreprises à ce niveau-là dira-t-il, soulignant que celles-ci se déroulent dans la région mais aussi sur le littoral des wilayas limitrophes, à Boumerdès et Bejaïa, avec la contribution des services locaux compétents. Il expliquera : «L’état actuel de la mer favorise les courants et par la même le rejet du corps de la victime, même si on ne sait où». Il rappelle à cet effet qu’il y a quelques mois le corps sans vie d’une victime, un estivant noyé dans une plage de Tizi-Ouzou, a été repêché par les plongeurs de la protection civile au large de la plage d’El Marsa à Alger. Le colonel Brahim Mohamdi, contacté par nos soins au téléphone en début d’après-midi, signale par ailleurs que les recherches se poursuivaient toujours. Ceci, pour retrouver le corps de la victime et permettre ainsi à la famille de faire le deuil de son enfant qui allait avoir 18 ans dans quelques jours, comme le soulignait un des jeunes venu participer au rassemblement.
Tassadit. Ch.