Le grand artiste du chaâbi, Kheloui Lounès, décédé avant-hier au petit matin au CHU de Tizi-Ouzou, a été inhumé, hier, dans la douleur et la tristesse en présence de milliers de personnes, à son village natal à Ihesnaouene.
En plus de sa famille, la grande famille artistique était présente en force. On citera, entre autres, Yasmina, Atmani, Allaoua, Takfarinas, Aït Menguellet, Hacène Ahres, Amar Khoja, Youcef Guerbas, Ali Ideflawen, Mdjahed Hamid, Si Moh, Dahmani Belaid, Mohamed Chemoun, Si Lakhel… En outre, une délégation officielle emmenée par le ministre de la Jeunesse et des sports, Ould Ali El Hadi, était également sur les lieux pour assister aux obsèques de l’artiste. on pouvait distinguer le wali de Tizi-Ouzou, M. Mohamed Bouderbali, la directrice de la culture de la wilaya, Mlle Nabila Goumeziane, le maire de Tizi-Ouzou, Ouahab Aït Menguellet, et d’autres élus locaux qui se sont rendus également à Taddart Tamokrant. En effet, ils étaient nombreux, des centaines d’anonymes et de représentants d’organisation et de partis politiques. Tous étaient là pour apporter leur soutien à la famille du défunt. L’ONDA, représenté par son sous-directeur, a remis une enveloppe à la famille du défunt. Le ministre de la culture s’est manifesté aussi à travers un message de condoléances adressé à la famille. Tout comme nombre de représentants locaux des formations, à l’image du RND, FLN et du MPA. C’est drapé de l’emblème nationale que le cercueil du défunt a été porté à sa dernière demeure par les éléments de la protection civile. La veillée avait eu lieu au domicile du défunt au quartier Sud-ouest. Ce n’est qu’hier matin que la dépouille a été transportée à son village natal Taddarh Tamokrant, à Ihesnaouène, pour être enterré dans le cimetière familial. Jeudi, elle était exposée à la petite salle de la maison de la culture Mouloud Mammeri où nombre d’amis et admirateurs de l’artiste sont venus se recueillir à sa mémoire. En soirée, son quartier était noir de monde. Le cheikh a eu droit à une veillée mémorable, tout comme l’ont furent ses obsèques le lendemain. à la hauteur de ce que fut œuvre, ou presque. Le cheikh est parti ! Il laisse le Chaâbi en deuil.
Kamela Haddoum.