Les APC et leur bilan

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S. Ait Hamouda

Nos APC à l’heure des bilans, que nous proposent-elles ? Des maires nous disent qu’il n’y a pas lieu de faire des comptes, et d’autres, au contraire, si. Mais dans tout cela, nous nous posons la question, si la demande d’investissement est pressante, il y a combien de communes à offrir des terrains à des promoteurs, et qui de surcroit pourraient profiter de leurs oboles pour le bien de leurs habitants. Il va sans rechigner que de suprêmes ambigüités, en suprême incompréhension, il n’y a de réalité que celle que le mortel adopte. Va pour les moments où l’on joue à la en veux-tu en voilà ! Il reste toujours des sempiternelles questions qu’il ne faut pas poser. Dès lors que la municipalité ne peut, commodément, s’accommoder de leurre et de subterfuge, la réalité est là et les rattrape. Il (le leurre) les retrouve et les confond devant leur bilan, la réalité les soumet devant leurs administrés. Subséquemment, ils se réveillent, non seulement cois mais admirablement soupirants devant la déperdition de leurs illusions. N’empêche que la démarche, qu’elle soit belle ou mauvaise, n’est peut-être pas aussi illustrative de gestion, qu’elle soit correcte ou pas du tout. Elle va sobrement vers le meilleur comme vers le pire, mais elle va quand même vers la noyade. Il n’y a pas de quoi se surprendre à ânonner les oraisons des nombreuses litanies qui disent «nous n’avons rien pour subsister». De plus, le maire le plus têtu, le plus compétent, le plus sensé, ne peut, objectivement, tirer son épingle du jeu. Il a en face, de tout et de rien, que sa volonté bizarrement involontaire pour faire devant le patio de sa décrépitude et sa besogne quand bien même patiente. Nous n’irons pas jusqu’à dire que le Président de l’APC, soit il est compétent ou incompétent, a manqué à sa responsabilité. Il va de son pas chevillé vers la satisfaction de ses électeurs, mais il va avec ses illusions, ses croyances et ses belles promesses qu’il ne peut pas tenir. Cela ne peut, en aucun cas, représenter l’APC, pauvre ou riche, parce que c’est le destin de nos communes.

S.A.H

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