«Notre combat date de 1963»

Partager

C’est devant une foule assez nombreuse que le FFS a tenu, hier, son premier meeting électoral à Bouira.

C’était sur la place des martyrs du centre-ville. Ainsi, en présence des neuf candidats du parti, de ses militants et de ses cadres Djamal Bahloul, tête de liste du FFS dans la wilaya, a entamé son discours, par une présentation des candidats de son parti à Bouira. Pour l’orateur, le choix des personnes s’est fait «minutieusement par la direction nationale du parti». Selon lui, la liste de Bouira est composée «de militants et militantes expérimentés», qui peuvent représenter ‘’convenablement’’ les citoyens de la wilaya et soulever leurs préoccupations à l’APN : «Nos candidats sont des militants de la première heure et d’un bon niveau intellectuel. Certains sont élus aux assemblées communales, à l’APN ou à l’APW, et ont déjà fait leurs preuves en matière de représentativité et de crédibilité politique». Enchaînant son discours, M. Bahloul expliquera à l’assistance les raisons ayant conduit sont parti à la participation aux élections législatives pour la deuxième fois consécutive. Selon lui, il s’agit d’un acte politique, qui signifie la continuité du combat du FFS depuis 1963 : «Notre combat, celui de bâtir un État de droit et de justice, se poursuit de 1963 à ce jour. Nous avons décidé d’aller à la rencontre de nos concitoyens pour leur expliquer notre projet, les faire adhérer à notre démarche, et porter leurs préoccupations. Nous n’avons jamais trahi le serment de Si El Hocine Aït Ahmed et de nos valeureux militants, notamment ceux ayant combattu pour la démocratie par les armes en 1963. D’ailleurs, la reconnaissance officielle de leur sacrifice demeurera notre priorité à la prochaine assemblée» a-t-il ajouté. M. Bahloul défendra, par ailleurs, le projet du «consensus national» apporté par le FFS depuis 2012, et qui selon lui, reste l’unique solution pour faire «sortir le pays de la situation de crise». Il affirmera aussi que la reconstruction du consensus national se fera avec le peuple et non pas avec les partis politiques, toutes tendances confondues : «Nous ne pouvons pas faire confiance à ceux qui ont détruit la volonté du peuple depuis 1962 à ce jour. C’est pour cela que nous croyons que notre projet sera porté par le peuple algérien, car c’est le seul capable de rétablir l’espoir et changer les choses vers le meilleur». L’orateur dénoncera, par ailleurs, ce qu’il qualifia «d’utilisation des moyens de l’État pour les besoins de la campagne électorale». Selon lui, «certains partis politiques utilisent les moyens publics pour mener leurs campagnes électorales, ce qui est totalement contradictoire au code électoral». Le meneur de la liste du FFS s’est, également, engagé devant la foule à «militer au sein de l’APN pour préserver les acquis sociaux des algériens et mettre un terme à la politique d’austérité qui pénalise les classes moyennes et pauvres». Il s’engagera, également, à accompagner le développement de la wilaya et à plaider la cause des citoyens de la wilaya au sein du parlement : «Élus ou pas, nous resterons à Bouira, pour plaider vos causes et soumettre vos préoccupations aux concernés. Nous allons faire des pressions sur chaque responsable, pour relancer l’investissement et l’agriculture, et surtout pour lever le blocage et le gel des projets importants dans cette wilaya» a-t-il conclu.

Oussama Khitouche

Partager