272 personnes dont 24 femmes appréhendées en juillet

Partager

L’atteinte aux personnes reste l’un des fléaux les plus répandus dans la wilaya de Boumerdès. Preuve en est que sur les 241 affaires traitées par la police durant le mois de juillet dernier, pas moins de 117 sont liées à ce type de délit. Pas moins de 119 personnes, dont 21 femmes et trois mineurs, sont impliquées. Celles-ci sont inculpées pour coups et blessures volontaires, menaces et agression verbale. Trois mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et trois sont concernés par la citation directe. Au nombre de 111, les dossiers des autres inculpés ont été envoyés aux instances judiciaires compétentes. Pour ce bilan policier du mois de juillet dernier, l’on cite, aussi, comme délit fréquent, l’atteinte aux biens d’autrui, avec 65 affaires ayant impliqué 68 personnes, dont une femme et dix mineurs. Neuf mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et un seul concerné par la citation directe, alors que les dossiers des autres sont en instance d’être réexaminés au niveau du tribunal de leur circonscription. En lutte permanente contre le trafic de drogue, les services de la sûreté urbaine avaient, selon le même bilan, traité pas moins de 21 affaires et procédé à l’arrestation de 32 individus. En parralèle, les limiers de la police avaient saisi une quantité de 102 g de kif traité et 667 comprimés de psychotropes. Parmi les mis en cause, 20 ont été incarcérés, six concernés de la citation directe à comparaître, alors que les dossiers sont envoyés aux instances juridiques compétentes. Le même bilan fait état du traitement de 34 affaires liées à la chose publique et pour lesquelles pas moins de 46 individus auront été interpellés, dont deux mineurs et huit de nationalité étrangère. Le tribunal de leur circonscription avait ordonné la mise aux arrêts de six d’entre eux, la citation directe à comparaître pour 19 autres, alors que le reste des dossiers a été envoyé aux instances judiciaires concernées. Au nombre de trois, les affaires d’atteinte à l’économie et aux finances avaient, elles, en juillet dernier, impliqué six personnes, dont deux femmes. Les dossiers de ces mis en cause, accusés de trafic de monnaie, de falsification de documents et d’escroquerie, ont été envoyés à une juridiction spéciale. Il n’y a eu, enfin, selon ce bilan, qu’une seule affaire de cybercriminalité, avec arrestation d’un individu, qui a été placé sous mandat de dépôt, sur ordre du magistrat instructeur du tribunal de sa circonscription.

Salim Haddou

Partager