Le président du Mouvement populaire algérien (MPA) a appelé, au cours des meetings organisés, avant-hier, à Médéa et Chlef, à la révision des prérogatives des présidents d’APC. Amara Benyounès a mis en exergue, dans ses discours, l’importance de consacrer le principe de décentralisation de la gestion des collectivités locales. «La décentralisation est un atout pour une meilleure gestion locale, en ce sens que les élus auront plus de prérogatives et de libertés à manager leurs collectivités», explique-t-il. Développant les visions politiques de sa formation devant une très forte assistance, M. Benyounès n’a pas manqué de mettre en évidence l’importance des élections locales dans le développement local : «Les élections locales permettent de choisir les représentants du peuple et de relancer le développement local, à travers la recherche de solutions aux problèmes des citoyens», a-t-il indiqué. A ce propos, le chef du MPA n’a pas omis de citer les normes établies pour la sélection des candidats du MPA, basée essentiellement sur la compétence, la popularité et la représentation de base, se félicitant de la participation de son parti au niveau de 31 communes sur les 35 que compte la wilaya de Chlef. Abordant la situation économique du pays, M. Benyounès a défendu les choix économiques du gouvernement et le recours au financement interne, tout en réitérant l’importance de s’orienter vers l’économie de marché. Le président du MPA a fustigé la performance politique des anciens élus, appelant les cadres du parti à faire preuve d’un haut sens des responsabilités et à honorer la confiance du peuple algérien et des Chélifiens en particulier.
Synthèse M.A.T