10 noyés et 33 morts sur les routes

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Selon le bilan dressé par la Protection civile de Béjaïa, arrêté à la date du 7 août, il s’est produit 1 087 accidents de circulation routière sur les routes de la wilaya.

Ceux-ci ont engendré la mort de 33 personnes et des blessures plus ou moins graves à 1 332 autres. La plupart de ces accidents sont dus surtout au non respect du code de la route, notamment aux excès de vitesse, aux dépassements dangereux et au non respect de la distance de sécurité entre les véhicules.

En plus des nouveaux permis qui apprennent à conduire dans des voitures de location, l’état des routes, surtout celles dites secondaires, et le nombre de véhicules qui s’est multiplié ces dernières années y sont aussi pour beaucoup dans ces catastrophes qui n’arrêtent pas d’endeuiller des familles en faisant des veuves et des orphelins. Le deuxième volet du bilan de la Protection civile concerne les noyés en mer. A la date d’avant-hier, c’est-à-dire le dimanche dernier, le nombre de morts noyés enregistrés par la Protection civile s’élève à 10.

Le dernier en date remonte à la journée du 5 août quand vers 16h, au large de la plage de Taghezouït, dans la commune de Tichy, on a signalé aux éléments de la Protection civile un cadavre qui flottait sur l’eau. Il s’agissait du corps sans vie d’un homme de 36 ans, originaire de la wilaya de Khenchela.

A noter que depuis le lancement de la saison estivale, le 1erjuin dernier, les 33 plages autorisées à la baignade dans la wilaya de Béjaïa ont connu, d’après le bilan de la Protection civile, une affluence qui s’élève à 4 millions et 200 000 estivants. Et le nombre d’interventions effectuées par les éléments de la Protection civile pour venir en aide aux personnes en difficultés se monte à 4 217.

Là aussi, souligne la Protection civile, la plupart des noyades se produisent quand les consignes de sécurité ne sont pas respectées, c’est-à-dire quand les gens se baignent en dehors des plages surveillées, en dehors des horaires de surveillance qui sont de 7 heures à 19 heures, et quand le fanion n’est pas au vert, c’est à dire quand la baignade n’est pas autorisée.

B. Mouhoub

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