L’intérêt des TIC dans l’enseignement moderne

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La bibliothèque centrale de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira a abrité, hier, une journée d’étude sur l’enseignement électronique (e-Learning). Selon les organisateurs, l’objectif de cette journée d’étude est de sensibiliser les enseignants sur l’importance de cette méthode de l’enseignement. Cette méthode, qui a été introduite ces dernières années au niveau des universités algériennes, a un double intérêt : elle permet des économies d’argent et de temps. Dans son exposé, Leila Ouhrani, enseignante à l’université Saâd Dahleb de Blida, est longuement revenue sur cette méthode d’enseignement qu’elle a qualifié de révolutionnaire et à forte valeur ajoutée. Selon elle, les progrès enregistrés dans le domaine des technologies de l’information et de communication (TIC) ont joué un rôle important dans l’émergence de cette méthode d’enseignement. «Le boom technologique a eu un impact sur beaucoup de domaines, notamment celui de l’enseignement. Le développement d’internet et des TIC a accéléré l’émergence du e-Learning. Le recours accru à internet a aussi beaucoup aidé à installer durablement cette méthode nouvelle de l’enseignement», a noté l’universitaire. Quant aux intérêts de cette méthode, la conférencière les a résumés en quelques points essentiels. Selon elle, l’enseignement électronique n’est pas conditionné par les facteurs spatio-temporels : «On peut assurer un cours quand on veut et où en veut», a-t-elle expliqué. La conférencière a, aussi, indiqué que cette technique favorise beaucoup les échanges et la communication. Elle offre, également, des chances égales pour tous les apprenants. Sur un autre chapitre, Leila Ouhrani a évoqué deux genres d’enseignement : celui qui nécessite une présence des apprenants et de l’enseignant et celui dit à distance (distance-Learning). Dans ce dernier genre, l’on fait souvent appel à la vidéoconférence. On parle, aussi, de classes virtuelles (virtuel classroom) ou encore de salles de discussion (chatting room). Sur le développement de cette méthode d’enseignement en Algérie, l’on apprend qu’elle est utilisée très peu par les enseignants à l’université. À titre d’illustration, à l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, il y a seulement 4% d’enseignants qui recourent à cette méthode. Sur plus de 650 enseignants que compte cette université, seulement 30 ont recourt à cette méthode. Il est utile de préciser qu’à l’université de Bouira, deux plateformes y sont dédiées à l’enseignement électronique. Il y a une plateforme pour les cours et une autre pour les examens.

Djamel M.

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