«Insertion de plus de 2 millions de primo-demandeurs»

Partager

«Plus de 2 millions de primo-demandeurs d’emploi ont bénéficié du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) depuis 2008 jusqu’à avril dernier». C’est ce qu’a affirmé, avant-hier jeudi, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, en réponse à la question d’un membre du Conseil de la Nation, lors d’une plénière consacrée aux questions orales. Le premier responsable du secteur a précisé que le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) a permis, depuis 2008 et jusqu’au mois d’avril dernier, le placement de plus de 2,4 millions de primo demandeurs au niveau national, y compris les bénéficiaires de contrats de travail aidés (CTA). «Sur un total de 2,1 millions insérés dans le cadre des contrats d’insertion professionnelle, 1 466 000 demandeurs ont été recrutés dans le secteur économique public, tandis que 634 000 ont été insérés dans le secteur administratif», a-t-il encore indiqué. Le ministre a tenu à expliquer dans ce sens que «jusqu’à septembre 2017, la majorité des placements ont été faits dans l’administration, engendrant une saturation, ce qui a amené le gouvernement à rechercher une approche économique à même de contribuer à l’absorbation du chômage». Pour ce qui est, en outre, de l’ouverture récente de postes d’emploi dans le secteur administratif au niveau des wilayas frontalières, M. Mourad Zemali a fait savoir qu’«il s’agit de mesures exceptionnelles au regard des spécificités de ces régions qui ne disposent pas d’opportunités d’emploi et qui nécessitent un renforcement de la ressource humaine, notamment dans les secteurs de la santé, l’éducation et les collectivités locales». Interrogé, par ailleurs, sur l’ouverture d’un centre de radiologie et d’un laboratoire d’analyses médicales par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), dans la wilaya de Bechar, le premier responsable du secteur a affirmé que «la situation financière actuelle de la Caisse ne lui permet pas d’engager un projet pareil». Il dira à ce propos que «les 4 centres sanitaires régionaux gérés par la CNAS dans les wilayas de Tlemcen, Alger, Laghouat et Jijel ont montré leur limite en raison du manque en matière de ressources humaines et de la situation financière de la Caisse».

L.O.CH

Partager