La ministre, le salafiste et les bonnes manières…

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Par S. Ait Hamouda

On nous a appris les bonnes manières, que ce soit envers une femme ou un homme. La première est de dire bonjour, bonsoir, salut… La deuxième est de serrer une main franche à toute personne que nous rencontrons, qu’elle soit un homme ou une femme. La correction impose cela à tout individu bien élevé. Mais ne voilà-t-il pas qu’on voit un récipiendaire d’un prix de lecture du Coran, qui refuse de regarder ni même de serrer la main à la ministre de l’Education. Ce comportement, mal venu, a été l’œuvre d’un salafiste, une secte étrangère à nos mœurs, à nos conduites et à notre éducation. Ce malotru doit avoir été pris en charge par cette école dont on entend parler depuis quelques décennies dans notre pays. Il est borné et il n’y a plus rien à faire pour le récupérer, pour lui faire entendre raison ou pour le ramener à respecter les us et coutumes nationales. Il s’avère que les règles universelles d’une politesse élémentaire sont contrées par des compatriotes qui n’ont rien à voir avec ce que les Algériens ont appris de leurs parents. Ils se conduisent comme des mal-éduqués, sous prétexte qu’ils sont musulmans. L’Islam n’a rien à voir à cet égard, car cette religion ne refuse pas le bon comportement, ni de saluer une femme. En quoi devrait-il refaire ses ablutions lorsqu’il serre la main à une femme ? Dans l’absolu, il n’y a ni dits du prophète, ni versets coraniques qui puissent être pris comme références à ces conduites étrangères à notre pays. De plus, ces orientations malsaines sont opérées par des individus présents à une remise de prix publique. Un tel geste vaut tous les outrages à toutes les morales, qu’elles soient religieuses ou profanes. Cela-dit, il y a des marques qui définissent le taux d’inintelligence de ces hurluberlus, mal accoutrés et, du reste, outrepassant les normes primaires du comportement humain. Ils doivent, ces primates, revoir leur dressage…

S. A. H.

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