La confédération des syndicats algériens est née

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Pas moins de treize syndicats autonomes de la fonction publique ont annoncé, hier, la création d’une nouvelle confédération des syndicats algériens. La confédération en question, faut-il le souligner, a été créée lors d’une réunion tenue hier au niveau du siège national de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), à Alger. Une confédération qui vise à mettre fin «aux violations du droit syndical, au droit de grève et à protéger et améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs». Aussi, cette confédération a pour objectif de permettre aux syndicats autonomes (éducation, santé, poste, vétérinaire…), de participer concrètement à l’élaboration du nouveau code du travail et la prise en charge de toutes les revendications socioprofessionnelles. Lors de l’assemblée générale constitutive, le président du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Lyes Merabet, dira que l’annonce de la fondation de la confédération «est un moment historique et un pas qualitatif au sein du système syndical, à la suite des changements sociaux et politiques survenus en Algérie». Une démarche qui permettra, selon lui, de prendre en charge les revendications des travailleurs algériens et d’améliorer leur pouvoir d’achat. De son côté, le représentant du conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire (Cnapeste) a fait savoir que le Cnapeste a tenté à plusieurs reprises de créer un espace syndical pour répondre aux revendications de la classe ouvrière. Ce syndicaliste a souligné que «la lutte commençait après la date de fondation de la confédération des syndicats algériens, pour faire face à tous les abus et, que grâce à leur unité, ils atteindraient l’objectif souhaité». Pour sa part, le président du syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, a déclaré lors de cette rencontre qu’ «il est temps de prouver leur présence sur la scène syndicale», en mettant en exergue les efforts déployés «pour faire face au gouvernement et à toutes les difficultés qui entraveront leur cheminement syndical». Il souligne dans ce sens que «le dialogue syndical se poursuivra». Des réunions périodiques seront, d’après lui, organisées afin de faire entendre la voix de la confédération et d’atteindre ses objectifs.

L. O. CH

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