Par S. Ait Hamouda
Il existe des supporters qui se croient tout permis, surtout quand leur équipe perd, ils jugent l’arbitre, décident que l’équipe qui les reçoit l’a acheté et puis se mettent à saccager le stade, les sièges et tout se qui leur tombe sous les mains. Là c’est un comportement antisportif, voire… Parce que le sport et surtout le football est une activité collective qui suppose le challenge et l’amitié. Surtout lorsqu’il s’agit d’un championnat national et que beaucoup de gens s’attendent à une partie plaisante et bien disputée. Heureusement que des caméras étaient là pour débusquer les coupables et les arrêter. Qu’à cela ne tienne, on ne peut continuer à saborder les moments de joie des Algériens pour les transformer en instants de saccage et de dévastation. Surtout que ce jour il y avait des familles présentes au stade. Pour une fois que des femmes se rendent au stade, c’est une belle chose qu’on doit trouver dans tous les stades d’Algérie. Quelles images peut-on retenir de ce match, celles d’une partie bien disputée des deux côtés ou celles du vandalisme ? Nonobstant qu’il soit normalement justement joué ou anormalement, par la faute du juge de la partie, il n’exclut pas le fairplay des deux côtés. Reste la morale et là c’est autre histoire. Il faudrait mettre un policier derrière chaque spectateur ou forcer la galerie à bien se tenir faute de quoi, jouer à huis clos, ce qui n’arrange personne. À plus forte raison, un match sans public ce n’est pas une rencontre comme elle doit se faire, mais c’est une formalité d’emblée ennuyeuse qui ne fait pas plaisir à aucune équipe, encore moins à ses supporters. L’Algérien devrait être un sportif accompli ou un fan sérieux avec tout ce que cela suppose comme tenue et sérieux malgré tout. Il n’existe nulle part au monde à part dans les pays sous développés de comportement où l’on jette caillasse, où l’on agresse, où l’on insulte l’autre sans raison et gratuitement. Une rencontre de football doit être une occasion pour nouer des liens d’amitié, de fraternité. Le reste n’est que mauvaise littérature.
S. A. H.