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1ère journée postuniversitaire de neurochirurgie à Béjaïa : Installer les assises d’un cycle de post-graduation

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Destinée particulièrement aux résidents en post-graduation, la journée postuniversitaire de neurochirurgie, organisée avant-hier samedi au campus d’Aboudaou, par le service de neurochirurgie du centre hospitalo-universitaire de Béjaïa, en collaboration  avec le laboratoire du génie biologique des cancers de la faculté de Médecine de l’université Abderrahmane Mira, a drainé  près de deux cents docteurs, avides de connaissances nouvelles et désireux d’actualiser leurs notions pratiques et théoriques. Une vingtaine de professeurs, dont deux étrangers et deux algériens exerçant à l’étranger, ont développé autant de thèmes, axés sur la neurochirurgie fonctionnelle, la neuro-oncologie, la neuro-traumatologie et la neuro-vasculaire. L’intervention en anglais du professeur Juha Hernesniemi, d’Helsinki University Central Hospital de Finlande, membre fondateur de l’académie mondiale de neurochirurgie, traitant de la place de la chirurgie dans la prise en charge des anévrismes et malformations artério-veineuses intracrâniennes, a été suivie avec grand intérêt par l’assistance malgré la barrière de la langue, la projection sur écran ayant été d’un apport et d’une aide certains. L’ouverture a été faite par les professeurs  Abdennebi, neurochirurgien au CHU Zemirli, et Morsli, neurochirurgien au CHU de Bab El Oued, qui ont développé les vécus d’un service dans les traitements des malformations vasculaires intracérébrales et les facteurs primordiaux à considérer pour un clipping réussi dans la chirurgie anévrysmale. L’intervention la plus remarquée fut, certainement, celle du professeur Jacques Moret, neuroradiologue  à l’hôpital universitaire de Beaujon en France. Avec un humour pédagogique, d’un enseignant voulant attirer l’attention de l’assistance, l’orateur, pour faire adhérer les présents à la technique nouvelle de l’endovasculaire dans le traitement des anévrismes cérébraux, parlera du changement indispensable pour toute réussite en médecine. Il rajoutera, par ailleurs, qu’entre le premier traitement de cette pathologie en 1997 et celui d’aujourd’hui, il y a une grande différence  et qu’il faut, comme pour tout changement, s’adapter. Pour ce dernier, il faut traiter par endoscopie et il faut accepter le concept de guérison anatomique. Le traitement endovasculaire donne de bons résultats, dira-t-il. En enchaînant avec le développement du thème sur le traitement de la malformation artério-veineuse, le professeur avouera avoir été confronté à 1800 cas en une vingtaine d’années. Il a conclu que le mécanisme de la guérison est la veine, par son occlusion à la fin du traitement, et que ceci s’applique aussi aux malformations volumineuses.      

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 A.   Gana  

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