Les travailleurs de la santé publique gèlent leur grève

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La fédération nationale des travailleurs de la santé publique, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), a décidé de reporter à demain son rassemblement de protestation, prévu aujourd’hui, devant le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière.  Le président de la fédération nationale des travailleurs de la santé publique a indiqué que « la base a décidé de reporter ce rassemblement afin d’essayer de rassembler le maximum de travailleurs des 48 wilayas du pays ». Après plus d’un mois de grève, la fédération nationale des travailleurs de la santé publique n’a toujours pas reçu d’invitation au dialogue. Néanmoins, les travailleurs de la santé publique ont décidé de baisser la tension, en optant pour le gel de leur grève de trois jours, renouvelable chaque semaine, enclenchée depuis le 6 mai dernier. En outre, le président de la fédération en question a déploré le fait que « le ministère de tutelle n’a pas pris la peine de réagir pour essayer de trouver des solutions aux problèmes des travailleurs de la santé publique ». De ce fait, ces protestataires ne comptent en aucun cas baisser les bras, et promettent de réinvestir le terrain de la protesta dés la prochaine rentrée sociale. Par ailleurs, ce syndicaliste a tenu à réitérer l’attachement des travailleurs de la santé publique à leur plate-forme de revendications, qui se résume en  « la titularisation de tous les travailleurs contractuels et vacataires, dont le nombre dépasse 24 000, la révision des lois concernant les corps communs et les ouvriers professionnels, l’augmentation et la généralisation des primes de contagion pour tous les travailleurs de secteur ». Les travailleurs de la santé publique luttent dans le but d’exiger également « la révision du statut particulier des corps communs, ouvriers professionnels, agents et chauffeurs, et l’intégration de tous les travailleurs contractuels et ceux exerçant dans le cadre du filet social dans leurs postes respectifs ». Ces protestataires réclament aussi « l’unification du pourcentage des primes et l’indemnité à 40%, ainsi que la révision du statut des paramédicaux, notamment celui des  infirmiers qualifiés, de manière à permettre la révision de leur classification ».

L.O. Challal

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