Ghoul souligne la «très bonne coordination» entre l’Algérie et le Burkina Faso

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Le ministre des transports, Amar Ghoul, a souligné hier à Ouagadougou la « très bonne coordination » entre l’Algérie et le Burkina Faso, notamment l’échange d’informations, concernant le crash de l’avion de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie et qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger. « Il y a une très bonne coordination dans le travail accompli entre l’Algérie et le Burkina Faso, concernant l’échange d’informations, dès le crash de l’avion », a indiqué M. Ghoul à la presse, à l’issue de l’audience que lui a accordée, le président burkinabé Blaise Compaoré. M. Ghoul a ajouté que l’Algérie était solidaire et réitérait tout son soutien, en mettant tous les moyens à la disponibilité des pays amis et frères, notamment ceux ayant des victimes dans ce crash. « Je suis venu, en tant qu’envoyé spécial du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour transmettre ses sincères condoléances, sa sympathie, sa solidarité et la disponibilité de l’Algérie à être au côté du Burkina Faso dans ces moments difficiles et pénibles », a-t-il relevé. Il a précisé qu’il était au Burkina Faso pour fédérer et « mieux coordonner » les efforts et les actions pour surmonter ensemble ces moments « « difficiles », soulignant que c’est une situation « vraiment difficile, vu la complexité du terrain et de l’enquête ».  M. Ghoul a indiqué qu’il était accompagné d’une équipe multidisciplinaire, notamment des représentants de l’Armée nationale populaire (ANP), de la police scientifique, du PDG d’Air Algérie et du directeur général de la navigation aérienne. Il a indiqué que l’ANP avait, dès l’annonce de la nouvelle du crash, procédé à des opérations de balayage de la zone, alors que la visibilité était quasi-nulle, en plus, a-t-il ajouté du travail de coordination avec ses homologues de la région. L’appareil, qui volait à plus de 9 000 mètres d’altitude, s’est écrasé dans une région située à quelques 800 km de l’aéroport de Bamako, a-t-il encore indiqué. Les causes réelles du crash de l’avion « ne seront connues qu’une fois l’enquête devant en établir les circonstances achevée », a-t-il ajouté. Un appareil de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie pour assurer le vol Ouagadougou-Alger s’est crashé jeudi dans le nord du mali. Les débris de l’avion, un MD-83, ont été retrouvés vendredi et il n’y avait aucun survivant parmi les 118 passagers, issus de plusieurs nationalités, dont 6 Algériens et 54 Français.

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