Depuis plus d’une dizaine de jours, les forces combinées de sécurité multiplient leurs interventions dans les maquis situés entre Bordj Ménaïel et Sidi Daoud, en passant par Cap Djinet.
En effet, des patrouilles militaires, soutenues par d’autres brigades de structures sécuritaires étatiques se relaient notamment pour la surveillance des sous-bois de Ain El Hamra, d’El Ardja et d’autres massifs proches d’Ouled Aissa, suite au signalement d’un groupuscule sanguinaire qui voulait racketter des vignerons et autres agriculteurs. Le commandement local de l’ANP avait, d’ailleurs, au début de cette semaine, donné l’ordre de torpiller à l’arme lourde, durant quelques heures et ce à intervalles réguliers, le premier coin suspect susmentionné. Pas moins de deux casemates y ont été démolies et plusieurs engins explosifs y ont été désamorcés au moment du pilonnage de cet endroit. Après ces raids, les militaires sont toujours postés dans différents endroits stratégiques. D’autant plus qu’ils avaient eu vent de la présence, dans ces parages, d’au moins cinq terroristes. Originaires des communes environnantes, ces sanguinaires menaçaient de représailles les fellahs réfractaires au payement de la djizzia (impôt religieux). « Les forces de sécurité divisées en plusieurs groupes, ont enrayé donc, ces jours-ci, des incursions ou opérations de racket de ces assaillants », affirme un ancien patriote de la région. Et l’on estime à juste titre que ce groupuscule sanguinaire, traqué sans relâche à l’heure actuelle, sera incessamment neutralisé. Secondés par la BMPJ, d’autres détachements de l’ANP se sont redéployés également un peu plus loin au côté Est de Benchoud et Mazer, près de Dellys. Elles s’assigneront là aussi, de toute évidence, l’objectif d’éliminer des résidus ou des nouvelles recrues de la phalange sanguinaire d’El Ansar, qui utilisent eux aussi une bonne partie de l’argent de racket pour renforcer leurs rangs et continuer de défier l’Etat et la société.
Salim Haddou.