Séjour d’une semaine pour une trentaine d'enfants à Boudouaou El-Bahri

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Riche en petits coins féeriques insoupçonnés, le site balnéaire de Boudouaou El-Bahri a accueilli, hier, mardi, une trentaine d’enfants venus du village Imeghras, relevant de la localité d’Ath Boumahdi, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, pour des vacances d’une semaine.

Ce séjour aura lieu à l’auberge de jeunesse du village de l’ex-Alma Marine, à l’initiative de l’association des malades cancéreux de la wilaya de Boumerdès et l’association communale « Tafrara » d’Ath Boumahdi, respectivement présidées par Mme Ghazi Malika et M. Monsri Hakim. Se félicitant de cette invitation, tout en louant les efforts déployés par son homologue Malika Ghazi en matière d’actions sociales et humanitaires, M. Monsri précisera que ces vacances ont été programmées notamment au profit des lauréats des examens de fin de cycle primaire et moyen.

De l’air pur de ce village d’Imeghras, construit à flanc de montagne, près du lieu dit « la main du juif », dans la daïra d’Ath Ouacif, ces heureux lauréats respireront donc, durant une semaine, une autre atmosphère, celle revivifiante du bord de la mer. Accompagnés d’un médecin, d’un cuisinier, de deux cadres de la jeunesse, en plus du président de l’association, ce groupe d’enfants bénéficiera aussi, durant leur séjour, a-t-on précisé de sorties vers les sites de l’ex-Rocher Noir et de Zemmouri El Bahri.

Dûment établi par l’association des malades cancéreux de Boumerdès qui a bénéficié tangiblement du soutien de la direction du tourisme, ce programme comprend aussi des promenades nocturnes, particulièrement au front de mer du chef-lieu de wilaya, choisi cette semaine pour la production d’une série de films algériens, dans le cadre de «Ciné-plage».

Le dépaysement et l’échange d’idées, selon leur âge, avec les enfants de cette région côtière qu’ils visitent pour la première fois, permettront à ce groupe d’enfants de la haute Kabylie de se préparer pour la prochaine rentrée scolaire. Le président de l’association Tafrara en est convaincu, d’autant qu’il vient d’organiser, dans la même optique, des activités culturelles au profit des habitants de sa commune.

Quelques semaines auparavant, il avait participé aussi, en compagnie de l’association des malades cancéreux susmentionnée, à une journée de sensibilisation sur le cancer, avec explication des techniques de dépistage de cette maladie à la polyclinique d’Aït Toudert, toujours dans la contrée d’Ath Ouacif. Voilà deux associations parfaitement jumelées, différentes quant à leur appellation, mais solidement liées pour la réalisation des actions à caractères social et humanitaire.

Salim Haddou

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