Sit-in des économes devant le siège de la direction de l’éducation

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En grève depuis le début du mois de septembre, les employés des services d’intendances des établissements scolaires de la wilaya de Bouira se sont rassemblés, dans la matinée d’hier, devant le siège de la Direction de l’Education. A travers leur action, les travailleurs grévistes ont soulevé plusieurs revendications, notamment celles liées à l’amélioration de leurs conditions de travail ainsi qu’à l’allégement de certaines charges administratives. En effet, ils étaient des dizaines d’économes, d’intendants et d’employés des services d’intendances des établissements scolaires de la wilaya, à se rassembler dès les premières heures de la matinée devant le hall de l’entrée de l’académie de Bouira. Présents également sur les lieux de la protestation, les syndicalistes de l’UNPEF, de l’UGTA et de la SNTE qui ont tenu à soulever leurs principales préoccupations. A commencer par l’introduction dans leur grille de salaire des primes de pédagogie, à savoir la prime de la performance pédagogique (IEPP), les primes d’encadrement, de caisse et de responsabilité. Ces derniers jugent nécessaire l’introduction de ses primes, étant donné qu’ils travaillent au profit du ministère de l’enseignement. « La ministre de la tutelle refuse de nous accorder des primes à l’encontre de nos services. Elle justifie ce refus par notre appartenance au corps  administraif et non éducatif, ce qui est une grave contradiction, puisque nous bénéficions déjà de certaines primes d’enseignement ! », Nous dira Ahmed. T, syndicaliste de l’UNPEF. Les protestataires réclament également l’intégration des employés ASE dans le grade de sous-entendant : « Il n’est pas normal qu’un ASE qui a plus de 20 ans d’expérience ne soit pas gradé  alors que les nouvelles recrues qui ne jouissent d’aucune expérience, soient directement affectées  en tant qu’économe principal, c’est tout simplement de la Hogra ! », nous dira Ali. CH, syndicaliste du SNTE, avant d’ajouter : « Depuis plusieurs années, les économes des établissements scolaires sont accablés par plusieurs charges supplémentaires en dehors de leur fonction, à l’exemple l’opération des 3000 DA destinés aux familles nécessiteuses, qui doit être du ressort des services municipaux. Nous revendiquons, donc, la suppressions pure et simple de ses charges et leurs transferts vers les services habilités ». Les grévistes affirment, par ailleurs, qu’ils ne reprendront leur fonction que lorsque l’ensemble de leurs revendications auront été satisfaites. Notons que d’après ces derniers, la grève des employés de l’intendance touche actuellement près de 55% des établissements scolaires de la wilaya de Bouira.

O.K.

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