Le conflit s’éternise

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La crise qui secoue la chemiserie du centre, sise à l’Est du chef-lieu communal de Larbâa Nath Irathen, n’a toujours pas trouvé son dénouement. Néanmoins, il semblerait qu’une lueur d’espoir se profile à l’horizon.

En effet, suite au déplacement des non grévistes à Alger, plus précisément à leur tutelle et à la direction de l’UGTA, avant-hier, une porte a été ouverte au dialogue, dans le but de rouvrir l’usine qui est à l’arrêt depuis le 21 Juillet dernier. Les responsables au niveau de la tutelle ont reçu les représentants des travailleurs non grévistes et leur ont demandé de convaincre leurs collègues grévistes de reprendre le travail, dans l’intérêt général. Mais hier, les employés grévistes ont de nouveau empêché les non-grévistes d’accéder aux ateliers, affirmant leur détermination à voir leurs revendications aboutir. Pour rappel, les employés exigent le départ du directeur et de sont adjoint. Un des travailleurs non gréviste nous dira : «nous avons été rencontrer nos responsables hiérarchiques au niveau de notre tutelle, ainsi que ceux de la direction de l’UGTA. Nous avons été instruits d’ouvrir un dialogue avec l’autre groupe, c’est-à-dire les grévistes. Mais ces derniers s’y refusent et nous interdisent l’accès à nos ateliers». Et d’ajouter : «la grève à trop duré c’est la survie de notre usine qui est en jeu». Notre interlocuteur nous apprendra : «lors de notre déplacement au siège de l’UGTA et à notre tutelle, les responsables de la société de gestion et de participation nous ont assuré que, dès la reprise du travail, une délégation composée entre autres, d’un représentant du groupe (CH), confection et habillement, d’un représentant de l’UGTA et d’un haut responsable, se déplacera au niveau de l’usine pour prendre les choses en main et trouver une solution à cette crise. Ils nous ont promis d’ouvrir un dialogue qui réunira toutes les parties. Nous espérons reprendre le travail très bientôt car il y va de l’intérêt de tout le monde». De leur côté les grévistes nous diront : «Tout ce que nous voulons c’est que nos revendications soient prises en charge et satisfaites. Les portes des ateliers resteront fermées si rien ne bouge». Et d’ajouter : «nous n’avons pas empêché les non-grévistes d’entrer à l’usine, mais nous leur avons juste expliqué que si nous reprenions le travail aujourd’hui, tout nos efforts auraient été vains. C’est pour cette raison que nous leurs avons dit de ne pas ouvrir les ateliers». Pour conclure, plusieurs d’entre eux nous diront qu’ils sont favorables au dialogue et qu’ils espèrent voir la situation se dénouer. Les deux parties sont donc prêtes pour le dialogue et ont pour intérêt commun la survie de l’usine. Quant aux citoyens de la localité ils souhaitent vivement voir l’usine rouvrir ses portes et l’activité reprendre de plus belle. Il y va effectivement de l’intérêt de toute la population.

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