L’épidémiologie était mercredi et jeudi dernier, au centre des débats lors d’un séminaire national organisé par le centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou. Cette manifestation scientifique qu’a abrité l’institut des techniques hôtelières a regroupé des médecins et spécialistes en la matière qui se sont attelés, deux journées durant, à cerner tous les contours de la maladie en question. Autrement dit, les intervenants ont essayé de développer et mettre au clair, d’une manière spécifique, toutes notions inhérentes au thème de la rencontre. Ce dernier a été abordé sur plusieurs angles. Ainsi, le Dr Zatout a, au cours de son exposé, présenté une étude rétrospective et discriptive sur la prévalence du partage de microorganismes intestinaux chez le personnel de la restauration dans la commune de Tizi Ouzou. L’intervenant a fait remarquer que dans un échantillon de 408 employés dans les petits restaurants, les boulangeries et les pâtisseries examinés au service de la médecine de travail à Tizi Ouzou, plusieurs microorganismes notamment les germes connus pour être responsables des toxi-infections alimentaires, ont été retrouvés. “Bien que l’examen corpo parasitologie soit obligatoire pour ce personnel, examen périodique, il n’a pas été réalisé dans la majorité des cas”, précise l’orateur qui suggère, par ailleurs, que “les porteurs identifiés doivent être traités et dispensées temporairement, de toute activité de restauration car, dit-il, l’hygiène alimentaire aux différentes étapes de la chaîne de préparation réduit le risque de toxi-infection alimentaire”. De son côté, le Dr Tibèche a analysé des cas de leishmaniose viscérale notifiés au CHU de Tizi Ouzou. D’après lui, cette maladie nécessite d’un vecteur parasite (Chien) et de l’hôte réceptif (l’homme). Elle atteint, ajoute-t-il, généralement les enfants, les sujets adultes ne sont pas à l’abri puisqu’il peuvent être touchés, notamment en saison printanière et estivale, périodes à haut risque “la wilaya de Tizi Ouzou demeure un foyer de leishmaniose viscérale avec une extension a d’autre commune pouvant rendre la lutte difficile”, note le communiquant qui préconise, en outre, une meilleure surveillance épidémiologie de cette maladie. Enfin, selon le Dr Toudert, l’objectif de cette rencontre visé, en grande partie, à plancher sérieusement sur le problème d’épidémiologie et trouver, ainsi, à travers les recommandations de ce séminaires les possibilités et voies et moyens permettant de diminuer de cette maladie qui touche les population particulièrement.
A. Hafid