Le SNPSP maintient la pression

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Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a décidé de boycotter les concours de promotion aux grades de « Principal » et « En chef ». Cette décision est, d’après la même source, motivée par le fait que l’organisation de ces concours « ne peut se faire sans l’assainissement au préalable de la situation des praticiens de la santé publique, dont leur droit à l’intégration dans le grade de principal, en application de l’instruction n°968 de monsieur le Premier ministre, qui est tout simplement bafoué ».  Dans un communiqué rendu public hier, le SNPSP fera savoir que « Le recours au concours de promotion aux grades pour les médecins dentistes pharmaciens doit passer par le règlement du problème de la duplicité des diplômes et de leur classification sur la grille des salaires de la Fonction publique ».  « Une situation qui traîne depuis l’année 2012 et qui maintient un positionnement à la catégorie 13 pour un doctorat (bac plus 06 années de cursus universitaire) », déplore le SNPSP dans le même communiqué. Ce syndicat a en outre insisté sur le fait que l’organisation de ces concours ne peut avoir lieu sans la participation,  à toutes les étapes de sa mise en place, du SNPSP. De ce fait, ce syndicat informe ses adhérents que « l’organisation syndicale ne peut cautionner  cette opération vu que l’encadrement et les conditions du déroulement de ces concours n’ont pas fait l’objet de concertation préalable ». Le SNPSP dénonce avec force « l’attitude de la tutelle à qui nous reprochons de n’avoir pas appelé à des réunions de conciliation, prévues par la réglementation en situation de désaccord ». Selon le communiqué le ministère de la Santé « s’est défini comme stratégie le lancement précipité des concours d’accès aux grades dont l’unique but est de casser l’union et la solidarité dans le corps des praticiens de la santé publique ». Tout en consolidant l’appel au dialogue et au respect des engagements pris par la tutelle, le SNPSP appelle ses adhérents à observer des sit-in devant les directions de wilayas,  le 27 avril prochain, et rappelle « qu’un ensemble de soins médicaux doit être assuré dans le cadre du service minimum conformément à l’article 38 de la loi 90-02 du 06 février 1990 ».

L.O.Challal

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