Le personnel d’administration de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) de Ouacifs a observé dans l’après-midi d’hier, un rassemblement devant le siège de la direction du même établissement afin de dénoncer l’agression dont a fait objet leur directeur dans l’après-midi de Mercredi dernier par un infirmier du même établissement. Tous diront que ce genre de comportements ne peut que nuire à la convivialité et à la bonne ambiance qui règnent au sein de l’établissement. « Il est inadmissible que l’un de nos camarades soit agressé par n’import qui. Nous ne voulons pas sombrer dans ces tensions et conflits aux visées inavouées », nous dira l’un d’entre eux. Lui emboitant le pas, une autre ajoutera : « L’infirmier en question a perdu son contrôle ce jour-là. Il est entré de force dans le bureau du directeur, qui était en train de signer des papiers, et l’a menacé. C’est vraiment inadmissible, surtout que ça vient d’un infirmier, président d’une section syndicale ». Un autre employé dénoncera fermement le comportement de ce syndicalistes censé dira-t-il, protéger les intérêts de l’établissement : « Cet infirmier s’est permis de faire irruption dans le bureau du directeur qui était en plein travail, pour exiger l’annulation d’un avertissement qui lui avait été adressé. Ce genre de comportement ne sert nullement le bon fonctionnement de l’établissement ». Et d’enchaîner en accusant : « Notre mobilisation vise à dénoncer certaines manœuvres machiavéliques de certains pyromanes qui veulent déstabiliser le bon fonctionnement de notre établissement qui a pu se remettre de la myriade de lacunes dans laquelle il pataugeait depuis belle lurette ». Une autre fonctionnaire dira que tout le personnel est mobilisé pour dire haut et fort basta à la violence et aux dépassements aux conséquences néfastes. Elle ajoutera : « Le personnel de l’administration de l’EPSP de Ouacifs est uni plus que jamais et solidaire avec le premier responsable de l’établissement afin de mettre un terme à ce genre de comportements abjects d’où qu’ils viennent ».
A.G