Les enseignants dans la rue

Partager

Les enseignants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou (UMMTO), affiliés au syndicat CNES, sont descendus, hier, dans la rue pour réclamer l’amélioration de leur cadre socioprofessionnel.

Les enseignants en question se sont convergés au campus de Hasnaoua  depuis 10h du matin, où ils ont convenu le point de départ de la marche pour sillonner la Grande rue avant de rejoindre le siège de la wilaya. Les protestataires ont déployé des banderoles sur lesquelles on peut lire : «Les enseignants sont en grève», «Les enseignants de l’université (47 000 Da – 22 000 Da de location = 22 000) un salaire de la misère», «Pas de promesses, on veut des solutions». Plusieurs carrés ont été formés lors de cette marche silencieuse. «Nous n’allons pas nous taire tant que nos revendications ne sont pas prises en compte», clamera un enseignant. Et à un autre d’ajouter : «C’est depuis le 11 février dernier que les cours sont gelés et personne n’a s’enquis de notre devenir. On a vraiment marre de la sourde oreille, on est vraiment méprisé par ce silence radio. Il faut que la tutelle prenne ses responsabilités». Pour le coordinateur, Ould Ouali, la tutelle n’a que trop tardé pour répondre à la revendication du CNES. «Par cette action, nous voulons réitérer nos revendications portant légitimes», soulignera-t-il. Ce dernier a annoncé en effet, qu’un sit-in devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur a été envisagé et il aura lieu lundi prochain. «Nous sommes déterminés à aller au bout de nos peines et nous n’allons pas se taire avant que la tutelle répond à nos revendication», réitéra-t-il avant d’affirmer : «Un grand rassemblement aura lieu devant la tutelle le 9 mars prochain». Il est à rappeler que cette grève illimitée a été enclenchée par des enseignants affiliés au syndicat CNES depuis le 11 février dernier et elle risque de perdurer encore dans le temps. Dans ce cas, plusieurs examens seront reportés à des dates ultérieures au grand désarroi des étudiants et de leurs parents.

M. Z.

Partager