Le Niet de Boudiaf

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La question de la gratuité des soins dans les hôpitaux publics est une «ligne rouge» à ne pas franchir, a indiqué avant-hier, le ministre de la Santé et de la Réforme Hospitalière, M. Abdelmalek Boudiaf. C’est à partir d’Oran où il présidait à la clôture d’une rencontre sur l’hygiène hospitalière et les urgences médicales que le ministre a, pour ainsi dire, «remis les pendules à l’heure». M. Boudiaf affirmera, en effet, que les soins en Algérie demeureront gratuits et que sur ce dossier «ni le ministre ni quiconque ne peut transgresser cette règle». Il ajoutera que la gratuité des soins dans nos hôpitaux est «un acquis depuis la guerre de libération nationale et elle le restera et personne n’a le droit d’y toucher». Ces assurances ont contenté les différents partenaires sociaux, qui ont observé une véritable levée de bouclier, à l’encontre de l’idée même de faire payer les soins dans nos hôpitaux. Avant-hier donc, le ministre de la Santé a par ses déclarations réussi à «désamorcer» une véritable bombe à retardement pour le gouvernement.

Ramdane B.

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