« Pour une famille sans violence »

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La Maison des Associations de Béjaïa a abrité hier, les festivités de la Journée mondiale de la famille, célébrée cette année sous le slogan « Pour une famille sans violence, chaleureuse, empreinte d’amour et de pardon ». Un programme riche et varié a été concocté par la Direction de l’Action Sociale de Béjaïa, qui fait de la solidarité avec les familles démunies et l’amélioration de leur vie sociale son cheval de bataille, pour marquer cette fête dédiée à la première cellule de la société et célébrée le 15 mai de chaque année. En outre, l’accent a été mis cette année sur la femme rurale. Ainsi, une exposition portant sur les différents dispositifs de soutien mis en place par l’Etat en faveur de la famille productrice et de la femme rurale a été organisée, durant la matinée d’hier, dans le hall de la Maison des Associations, sise au quartier Remla.  Parmi ces dispositifs, il y a lieu de citer, outre la DAS, l’Agence de Développement Social (ADS), l’Agence nationale du Microcrédit (ANGEM) et la Formation professionnelle. Des informations sur les démarches à effectuer pour bénéficier de ces dispositifs étatiques ont été fournies au grand public. Une exposition sur les travaux réalisés par les bénéficiaires d’aides financières dans le cadre de ces dispositifs a été organisée pour encourager d’autres familles et femmes rurales à postuler pour lancer leurs propres activités économiques. Pour sa part, l’Office des établissements des jeunes de la wilaya de Béjaïa, présent à cette célébration, a lancé hier, une campagne de sensibilisation sur les fléaux sociaux qui ravagent et déchirent les familles algériennes. La consommation de drogues, l’alcoolisme, la prostitution, la violence conjugale, la maltraitance des enfants sont autant de fléaux qui rongent la famille en Algérie, a souligné une association œuvrant dans la lutte contre les fléaux sociaux au milieu des jeunes de la wilaya. Par ailleurs, plusieurs conférences ont été animées, hier, par des cadres de ces organismes étatiques pour expliquer aux familles, notamment celles vivant en milieu rural, tous les dispositifs de soutien créés par l’Etat en leur faveur. « Le but de ces activités est d’informer les familles, surtout les plus démunies, sur tout ce que l’Etat fait pour leur assurer une prise en charge socioprofessionnelle. C’est pourquoi, nous avons programmé des communications sur la présentation de l’ANGEM et son rôle au sein de la famille, une autre sur le rôle du mouvement associatif dans la sensibilisation de la famille et l’éducation  des générations et sur les conséquences de la violence sur la cohésion familiale », a indiqué le DAS de Béjaïa, Ben Amara Mohand Akli.                                      

                       

Boualem Slimani 

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