“Nos adversaires paniquent”

Partager

Mohand Benamara candidat RND aux sénatoriales, est surtout connu en tant que “Djamel”, producteur, journaliste et chroniqueur à la radio.

L’animateur de l’émission de la radio Chaîne III “Franchise de nuit”, c’est lui. Né le 2 mai 1952 à Akbou; marié et père de 3 enfants, Mohand Benamara est licencié en sciences économiques, et élu P/APC RND de Boudjellil en 2005. Dans cet entretien, le candidat RND aux prochaines sénatoriales, nous fait part, outre des motivations l’ayant amené à briguer ce poste, des chances qu’il juge “probantes” de sa formation à remporter l’élection cette année, contrairement aux candidats adverses qu’il estime “gagnés par la panique”…

La Dépêche de Kabylie : Quelles sont les motivations d’une candidature aux sénatoriales d’un candidat RND qui a pour nom plutôt célèbre, Djamel Benamara ?

M. Benamara : Les motivations sont nombreuses, mais nous en retiendrons deux ou trois parmi les plus importants.

La première est fondée sur l’expérience acquise sur le terrain dans la mesure où j’ai été membre de l’APW, 2 fois P/APC, 2 fois membre de délégation exécutive communale.

Grâce à cette expérience, le terrain m’est assez familier, d’autant plus que mon passage à la direction de la culture, m’a permis de constater l’état de délabrement de la wilaya, d’où mon ambitions d’agir au plus haut niveau possible pour tenter d’apporter quelque chose.

Et puis de façon générale, je pense qu’au vu des conditions difficiles tous ceux et celles qui peuvent apporter quelque chose doivent impérativement s’impliquer.

Le RND s’est présenté aux dernières sénatoriales avec une candidature extérieure au parti sans succès. A-t-il plus de chances aujourd’hui qu’il présente une candidature de parti ?

J’apprécie la question dans la mesure où elle me donne l’occasion de remettre les choses en place.

Depuis la période que vous évoquez, le parti n’a pas cessé d’évoluer dans le sens de l’évaluation régulière de ses forces et limites et à chaque étape cruciale, au plan politique et électorale. Sa devise a toujours été d’agir en fonction de ce que lui dicte le terrain et celui-ci, fait qu’aujoud’hui et notamment à l’approche des sénatoriales, le RND est incontournable. Nos chances par rapport à il y a 4 ou 5 mois se présentent de façon tout à fait différentes dans la mesure où l’homogénéité et la sérénité de notre formation n’ont d’égale que la panique qui gagne les partis adverses…

Tant au plan politique que de la démarche électorale, qu’est-ce qui différencie la candidature RND des autres candidatures ?

La différence est dans la manière dont nous faisons l’approche des choses. Nous avons particulièrement privilégié l’aspect communicationnel de notre campagne, ce qui lui a conféré un caractère pédagogique et moderne. Nous nous sommes, de ce fait atteler à donner l’information puis de la soutenir par un programme communiqué sur VCD, avec pour souci d’élever le niveau, dans la mesure où le programme ainsi véhiculé s’est voulu non-démagogique et le plus concret possible, quant aux solutions proposées. Outre la vision moderniste de ma formation, mon expérience de 32 ans dans la communication, ont fait que nous nous sommes gardés de faire de la politique comme il y a 10 ou 20 ans.

Concernant votre parcours politique, vous êtes connu pour avoir fait un passage au RCD, avant d’intégrer le RND, qu’est-ce qui a motivé ce changement de cap ?

Au RND, la chose la plus importante à mon sens est que l’on vous reconnaît à votre juste valeur. Je pense m’être émancipé au sein de ce parti, j’y suis très à l’aise, d’autant plus que je n’y crains aucune brimade ni aucun mépris.

Au RCD, par contre, un parti que je respecte toujours au demeurant, il y a eu trop d’incompatibilités, d’humeur et politique…

Hakim O.

Partager