L’ère Mered commence

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Abdelkader Bouazghi et Brahim Mered, respectivement wali sortant de Tizi-Ouzou et désormais wali en poste, ont co-présidé, avant-hier en milieu d’après-midi, la cérémonie de passation de consignes au siège de la wilaya.

Dans une ambiance bon enfant, la rencontre a eu lieu en présence des autorités locales administratives, judiciaires et sécuritaires, des directeurs d’exécutif, des chefs de daïras, des parlementaires de la région, des élus locaux APW et APC et autres représentants de la société civile. Était également présent, M. Zineddine Tibourtine, le tout nouveau secrétaire général de la wilaya qui vient de rejoindre son poste, en remplacement de M. Bouchama, pour rappel promu pour sa part wali.

A signaler, aussi, à ce chapitre des nouveaux arrivés à la tête des représentations locales des institutions névralgiques, ayant pris part à la cérémonie, la présence du nouveau chef de groupement de la gendarmerie, le lieutenant colonel Ider Mohamedi, qui a récemment remplacé le colonel Akrouf Nourredine, qui aura fait à peine une année de service à Tizi-Ouzou. «Tizi-Ouzou a la chance d’accueillir un wali de la trompe de Mered Brahim. Sorti de l’école d’administration et au parcours riche et éloquent, qu’il a entamé comme conseiller dans le cabinet de wilaya pour passer après chef de daïra dans la wilaya de Aïn Defla, puis celui de la daïra de Bir Mourad Raïs. Et depuis fin 1988, il a été nommé wali à ce jour.

Son expérience en tant que wali, il l’a entamée à partir de Tindouf, puis Béchar, puis Oum El Bouaghi, Annaba, Aïn Defla, Tiaret, Boumerdès, Médéa et enfin aujourd’hui Tizi-Ouzou. C’est une compétence ambulante et un grand cœur ouvert», dira de lui le wali sortant, M. Abdelkader Bouazghi, alors qu’il le présentait à l’assistance. Rompu visiblement à toutes les missions et autres secrets de la profession, M. Mered n’aura pas à trop fouiner dans sa tête pour rendre la pareille à son «ami et collègue». «C’est franchement une chance d’avoir à succéder à une sommité en tout comme Si Abdelkader. Il a procédé à l’essentiel : mettre les bases. Je suis de Batna et j’ai vu ce qu’il a fait là-bas aussi. On a eu déjà à nous adonner à ce genre d’exercices, quand on s’est déjà succédé également, au rang des chefs de daïras dans la circonscription de Bir Mourad Raïs. C’est vous dire que je sais qui je remplace à Tizi-Ouzou… Je vous révèle une anecdote : Ce n’est pas qu’aujourd’hui seulement que je débarque à Tizi-Ouzou, on s’est déjà appelé Si Abdelkader (Bouazghi) et moi et il m’a conseillé de venir incognito pour découvrir la ville et les projets lancés.

Et c’est ce que j’ai fait il y a de cela trois jours. On a fait le tour en voiture et il m’a fait le point sur site de chaque projet lancé», dira M. Mered. «J’ai été épaté par l’envergure des chantiers et j’ai surtout vu que le gros est fait et ma mission n’est que de mener à bout ce qu’a enclenché mon prédécesseur (…) On parle de mesure d’austérité peut-être qu’il y aura un ralentissement dans les lancements de nouvelles réalisations mais pour les nécessités, on est là pour faire face», tranche-t-il.

Faisant lecture de ses priorités qui ne sauraient attendre, surtout en ce qui concerne les conditions primaires pour assurer le bien être du citoyen, M. Mered évoquera aux côtés des deux rentrées scolaires et universitaires qu’il compte assurer au mieux, l’amélioration de l’environnement, la pénétration du gaz de ville, la distribution de l’eau potable, la généralisation de la fibre optique et les soins de proximité et le secteur de la santé de manière général… En fin, un fait qui a fait sourire plus d’un dans la salle, lorsque le nouveau wali rendait hommage au tout début de son discours aux figures historiques et culturelles de la région, M. Mered citera dans la dernière catégorie trois noms qui n’ont pas laissé indifférents les présents : El Hasnaoui, Akli Yahiatène et Malika Domrane.

Djaffar Chilab.

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