Deux islamistes prennent le maquis

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l L’Est de Boumerdès et une partie de Kabylie maritime demeurent sous les feux de l’actualité sécuritaire. Fortement ébranlée suite aux multiples interventions des forces combinées de sécurité particulièrement dans le maquis de Ghzerwal, la phalange terroriste locale d’El Ansar tente de compenser ses pertes par de nouvelles recrues.A Sidi Daoud, 45 km à l’Est de Boumerdès, on parle avec insistance depuis dimanche dernier du basculement de deux jeunes dans la violence islamiste. Répondant aux initiales H. M. et H. R., ces deux individus âgés d’une vingtaine d’années auraient rejoint un groupuscule terroriste émanant les monts surplombant la localité précitée. Comme tant d’autres, cette horde sanguinaire, profite, de la moindre occasion pour racketter les habitants des douars avoisinants. Comme Lalla Aouda, Gribissa, Chahiba ou Ouled Abdallah et leur imposer son modus vivendi islamo-salafiste.De nombreux commerçants et agriculteurs ont dû céder à chaque incursion devant leurs menaces en payant de fortes sommes d’argent.Dialectique diabolique : une partie de l’argent racketté est aussitôt versée par les chefs terroristes à leurs relais, qui participent à la planification d’attentats. Et dès qu’ils se sentent traqués par les services de sécurité, les éléments de réseaux du GSPC prennent aussitôt le maquis.Selon les observateurs locaux de la scène sécuritaire, l’attentat ayant coûté la vie, il y a deux semaines à deux marins militaires et blessé 13 autres au petit port de pêche de Dellys serait l’œuvre de terroristes non fichés jusque-là par les autorités militaires.Survenue il y a moins de dix jours au centre-ville de Thénia, la mise à sac d’une pharmacie est également imputée selon des informations recoupées à un réseau clandestin du GSPC. Ici et là, cependant, les structures étatiques locales de sécurité poursuivent leurs investigations a-t-on indiqué, pour démasquer notamment ces filières terroristes tout en maintenant la pression sur les bases arrières de la nébuleuse sanguinaire.

Salim Haddou

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