Les souscripteurs des 130 logements LSP reviennent à la charge

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Des souscripteurs du projet des 130 logements de type LSP de la ville de Bouira sont revenus à la charge, hier, en organisant, durant la matinée, un rassemblement de protestation devant le siège de la direction locale de l’AADL. Cette agence n’est autre que le promoteur en charge de ce projet qui piétine depuis 2003, soit près de 13 ans. Les protestataires, dont la majorité sont des enseignants et des salariés du secteur de l’éducation nationale, ont tenu à interpeller les responsables de l’AADL pour l’accélération des démarches administratives nécessaires pour la relance des travaux de réalisation. D’après ces derniers, une nouvelle entreprise a été sélectionnée pour redémarrer le chantier mais l’ODS pour le départ des travaux n’a à ce jour pas été signé par la direction régionale de l’AADL à Alger. Les protestataires nous ont affirmé qu’ils se sont acquittés depuis 2003 de l’ensemble des charges financières pour l’acquisition des appartements. Des charges estimées à près de 160 millions de centimes sur un total de 280 millions de centimes initialement prévu. «L’ensemble des souscripteurs se sont acquittés des frais nécessaires depuis plusieurs années déjà. Malheureusement, notre projet a connu plusieurs arrêts et blocages, chose qui a fait que 13 ans après notre soumission, nous n’avons toujours pas habité nos appartements et les travaux sont toujours à l’arrêt !», se désole l’un des souscripteurs. D’après notre interlocuteur, le taux d’avancement des travaux n’a atteint que 05% : «après plusieurs sélections d’assiette de terrain, l’ancienne entreprise a commencé les travaux avant de se désister en 2004. Après plusieurs années d’attente, une nouvelle entreprise a été sélectionnée le mois de Mars dernier, mais malheureusement elle n’a pas pu démarrer le chantier, puisque l’ODS n’a toujours pas été signé par la direction régionale de l’AADL. Pire encore, un délai de 18 mois seulement lui a été accordé et on a déjà perdu trois mois !». Les protestataires ont, également, tenu à interpeller le wali de Bouira afin qu’il intervienne pour la relance du chantier qui n’a que trop duré. «La majorité des projets LSP de la wilaya de Bouira ont été réceptionnés, même ceux attribués ces dernières années. Actuellement, on ne peut plus attendre, c’est devenu insupportable. On ne peut plus supporter des charges de location de plus en plus chères et le pire, on ne peut même pas postuler pour une autre formule, car nos noms figurent dans le fichier national du logement. Le premier magistrat de la wilaya doit intervenir et nous aider pour débloquer la situation !», nous dira un autre enseignant protestataire. À noter, pour la fin, que nous avons essayé de joindre le directeur de l’AADL pour avoir sa version des faits, mais ce dernier était absent de son bureau, lors de notre passage sur les lieux.

O.K.

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