Benghabrit et la réduction des vacances d’hiver de 15 à 10 jours

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«Les vacances d'hiver n'ont pas été écourtées de manière anarchique mais sur la base d'une étude comparative entre l'Algérie et d'autres pays, afin d'adapter les vacances scolaires aux critères internationaux».

Telle est la déclaration faite, jeudi, à Alger, à la presse par la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit en marge d’une séance plénière au Conseil de la nation. En effet, la ministre a assuré que la décision de réduire les vacances d’hiver à 10 jours, «répond aux normes internationales». D’autre part, la ministre a fait état du lancement, début janvier, à Biskra, d’une stratégie nationale de traitement pédagogique qui a pour objectif «la maîtrise de la langue d’enseignement soit l’arabe et les matières de mathématiques et de français». A une question d’un membre du Conseil de la nation sur les principaux partenaires sociaux consultés pour l’adaptation de l’application de la réforme de 2003, Mme Benghabrit a affirmé que les portes de son département restent ouvertes à tous les avis fondés sur des données objectives. «Le ministère de l’éducation travaille pour renforcer les acquis de cette réforme dans le cadre de la mise en exécution du programme du président de la République en prenant en charge deux questions, à savoir les pratiques pédagogiques et la gouvernance», a-t-elle dit en réitérant son engagement à «asseoir une consultation franche et permanente avec tous les intervenants». Interrogée sur le contenu de la convention signée avec le ministère français de l’Education, elle a indiqué que «la coopération avec les pays étrangers encadrait les échanges entre les pays en matière d’expérience, de formation et de recherche».

«Il n’y a pas de manque en matière d’encadrement pédagogique»

A une question sur l’instabilité des enseignants et les lacunes d’encadrement administratif, Mme Benghabrit a souligné qu’«il n’y a pas de maque en matière d’encadrement pédagogique». Le problème qui se posait pour ce secteur, a-t-elle précisé, était l’absence d’enseignants pour des périodes qui ne dépassent pas deux semaines, en recourant aux arrêtés de travail. «L’instabilité est due à l’absence de l’enseignant pour une courte période, dans le cas d’un arrêt de maladie ou un congé de maternité, ainsi que pour une longue période, dans le cas d’un détachement, d’une démission ou pour cause de décès», a encore expliqué la ministre. Dans le cas de détachement ou démission, la même responsable a fait savoir que le traitement se fait par recours à des remplacements ou aux contractuels. «Grâce à l’exploitation de la plate-forme numérique de recrutement et l’autorisation exceptionnelle accordée par la fonction publique, pour l’exploitation des listes de réserve des candidats lauréats du concours de recrutement des enseignants, nous avons recruté 64.000 enseignants, tout en réussissant à réduire, considérablement le nombre des enseignants contractuels qui est, cette année, de 4000, au lieu de près de 40.000 ces dernières années», a indiqué, Mme Benghabrit.

Samira Saïdj

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