L’année 2016 moins sanglante

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Selon le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière, M. Ahmed Naït El Hocine, l’année 2016 a été moins sanglante sur nos routes, par rapport aux années précédentes. «Comparativement aux années précédentes, durant lesquelles le nombre des décès provoqués à la suite des accidents de la route se chiffrait globalement à 4 000, l’année 2016 aura été moins sanglante», a-t-il indiqué lors de son passage, hier matin, sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Il est vrai que les données globales font ressortir un léger recul dans le nombre de décès dus à des accidents de la route durant cette année, comparativement aux années précédents, mais les statistiques sont tout de même très élevées. Durant les 11 mois de l’année 2016, indique-t-il, il a été constaté 27168 accidents de la circulation (- 17,48%) se soldant par la mort de 3 718 personnes (549 vies épargnées) et 41 544 blessés, soit 10 903 de moins que ceux observés habituellement au cours des cinq dernières années. Sur ce dernier point, l’invité de la radio algérienne impute la responsabilité de ces accidents, pour une large part, à des conducteurs de moins de 29 ans d’âge. De ce fait, l’intervenant déclare souhaiter de meilleurs résultats des suites des nouvelles mesures coercitives appelées à être introduites à l’égard des personnes contrevenant aux règles de conduite notamment, précise-t-il, à travers une révision à la hausse du montant des amendes pour les infractions «génératrices d’accidents». Il a, à cet effet, annoncé la prochaine introduction des mesures répressives à l’encontre des conducteurs de véhicules de transport de voyageurs et de marchandises, ne se conformant pas à la durée légale de travail et dont l’état de somnolence est, explique-t-il, à l’origine de sanglants accidents. Dans le cadre de la réorganisation de la politique de sécurité routière, la même source a fait savoir que le système appelé à être mis en place ne va pas reposer uniquement sur la coercition, mais qu’il allierait, aussi, des mesures pédagogiques et éducatives à l’endroit des conducteurs et des prétendants à un permis de conduire. L’un des instruments central de la prévention des accidents est représenté, poursuit M. Ahmed Naït El Hocine, par le permis à points, dont la totalité des retranchements pourrait, prévient-il, aller jusqu’à l’invalidation de ce document.

L. O. CH

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