Le Conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA) appelle la ministre de l’Éducation nationale à débloquer pas moins de 100 000 postes budgétaires pour le concours de recrutement prévu au mois de juin.
Seul ce chiffre comblera le manque des enseignants, notamment avec les départs massif à la retraite, préconise le syndicat. «Un nombre qui devrait combler le déficit important en enseignants des trois paliers scolaires (primaire, moyen et secondaire) à l’échelle nationale», a signifié le porte-parole de cette entité syndicale. En effet, ce syndicaliste estime les besoins du secteur pour la rentrée prochaine à plus de 100 000 postes budgétaires d’enseignement. «Nous espérons que le ministère de l’Éducation nationale a mis en place un plan de recrutement qui répondra aux besoins du secteur», a lancé M. Idir Achour, contacté hier par téléphone. Ce dernier a indiqué que « le département de Nouria Benghabrit doit au moins répondre aux besoins du secteur même si les mêmes problèmes reviennent, à savoir la surcharge des classes, le manque d’encadrement… ». Notre interlocuteur a fait savoir qu’il y a un manque d’enseignants dans certaines matières, à savoir les mathématiques, la physique, l’histoire géographie et la philosophie au niveau national, et un déficit d’enseignants en langues étrangères dans le sud du pays. Pour combler le déficit en enseignants, le ministère de tutelle devra recourir aux listes d’attentes des enseignants. Il y a un réservoir intéressant sur les listes d’attentes des enseignants estimé, a-t-il dit, «à 60 000 enseignants». Mais, a-t-il dit, «le problème du manque d’enseignants se posera dans les quelques wilayas qui ne disposent pas de listes d’attentes». Cependant, la même source a appelé à l’organisation du concours de recrutement prévu à la fin du mois de juin dans la transparence. Rappelons, toutefois, que la ministre de l’Éducation nationale avait annoncé récemment l’organisation d’un concours de recrutement des enseignants vers la fin juin de l’année en cours. Selon la ministre, le concours concernera les enseignants dans toutes les matières dans les trois cycles d’enseignement (primaire, moyen et secondaire). Néanmoins, le nombre de postes ouverts n’a pas encore été déterminé.
L. O. Challal