Le SAPAE menace d’une grève

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Les personnels des Affaires étrangères montent au créneau. Leur syndicat autonome (SAPAE) menace de recourir à un mouvement de grève dans les prochains jours pour manifester leur mécontentement au sujet des «promesses non tenues du ministère de tutelle».

Cette entité syndicale a, dans un communiqué rendu public hier, dénoncé le fait que «le ministère des Affaires étrangères n’ait pas respecté ses engagements quant à la prise en charge de nos doléances».

Ce qui a alimenté la colère des personnels des Affaires étrangères qui appellent à la reprise de la protesta afin de faire valoir leur revendication. Ce syndicat a qualifié l’attitude du ministère, « de fuite en avant ».

Une attitude qui, selon la même source, a poussé ces personnels à reprendre le chemin de la protesta afin de faire aboutir leur plate-forme de revendications. Dans le même document, les personnels des Affaires étrangères appellent le premier responsable du secteur à ouvrir les portes du dialogue pour essayer de trouver un terrain d’entente.

Dans le cas contraires, cette catégorie de travailleurs estime que le recours à la grève est l’ultime solution pour satisfaire leurs doléances. Pour se faire, le bureau exécutif du SAPAE tiendra son conseil extraordinaire dans les prochains jours pour décider de la date du mouvement de grève à entreprendre.

Il sera question également lors de cette réunion de débattre des problèmes et des préoccupations contenus dans la plateforme de revendications des personnels des Affaires étrangères déposée au niveau du ministère de tutelle.

Les doléances de ces fonctionnaires consistent notamment en l’instauration de la prime de souveraineté, attribuée uniquement aux personnels des ministères des Finances et de l’Intérieur, «alors que le ministère des Affaires étrangères est également un département de souveraineté», déplore la même source.

Les personnels des Affaires étrangères revendiquent également le droit à la promotion chez les corps communs, selon la compétence. «Les primes de missions diplomatiques et de déménagement, dont ont été privées 104 fonctionnaires concernés durant la période 2008-2012,» figurent également parmi leurs revendications.

L.O.Challal

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