Les lycéens de plusieurs localités de la wilaya de Béjaïa sont montés au créneau au lendemain du «gel» de la grève illimitée initiée par le Cnapeste local. Après 17 jours de grève, les enseignants et certaines administrations de CEM et lycées voulaient «expédier» avant les vacances d’hiver qui débuteront le 21 décembre, les compositions du premier trimestre. Un fait qui a reçu un niet catégorique de la part des élèves de certaines localités à l’image de Béjaïa, Melbou, Aokas, El-Kseur. Jeudi dernier, le siège de la direction de l’Education de Béjaïa a été envahi par des élèves en colère qui réclamaient le report des examens du premier trimestre après que le mouvement de grève du Cnapeste a duré près de trois semaines. Néanmoins, grâce au dialogue et à la concertation entamés par les autorités locales avec les partenaires du secteur, une solution a été trouvée pour éviter les appréhensions des élèves ainsi que celles de leurs parents. Le directeur de l’Education de la wilaya de Béjaïa, M. Bader Brahim a pour sa part tenu à rassurer les élèves et leurs parents au sujet de la date des examens qui sera fixée par les chefs d’établissements eux-mêmes, les enseignants avec les délégués de classes de chaque établissement. «Elle sera adaptée aux situations spécifiques de chaque établissement scolaire. Les examens du premier trimestre auront lieu ce dimanche (aujourd’hui, Ndlr) ou après les vacances de fin d’année, cela dépendra du cas de chaque établissement scolaire», a notamment déclaré le premier responsable du secteur de l’éducation à Béjaïa. De son côté, la fédération des parents d’élèves a dans sa dernière déclaration regretté le «recours à la grève illimitée comme moyen de résoudre les problèmes», et considère que «seul un dialogue franc et responsable peut venir à bout des problèmes posés», aussi «la prise en otage de nos enfants à la veille des examens ne peut qu’aggraver la situation déjà alarmante», soutient-on. Pour rappel, une délégation de ce syndicat a été même reçu par le wali de Béjaïa M. Hattab dans l’optique d’éviter «les crises» dans ce secteur.
Rachid Z.