Les sujets d’arabe sur les réseaux sociaux

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Malgré les mesures draconiennes déployées par le ministère de l’Éducation nationale pour contrecarrer toute fuite, plusieurs sujets ont été mis en ligne hier.

En effet, la tutelle a pris une série de mesures pour empêcher toute fraude avec notamment l’interruption du service internet pendant une heure, et ce avant le début de chaque épreuve. D’autres mesures ont été également déployés, telles l’interdiction pour les candidats, les enseignants, les surveillants, ainsi que le personnel administratif d’introduire téléphones portables, smart-phones, tablettes, écouteurs et tout objet connecté dans les salles d’examen pour prévenir tout risque de fraude. La ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghabrit, a reconnu que les sujets de langue arabe ont été mis en ligne sur les réseaux sociaux après la remise en marche de la connexion. La première responsable du secteur a tenu à assurer qu’une enquête sera ouverte pour identifier les auteurs de ces fuites : «Une enquête sera ouverte pour identifier les responsables», a-t-elle mis en garde. La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a donné, hier matin à partir de Tébessa, le coup d’envoi officiel de l’examen du baccalauréat. La première responsable du secteur a assisté à l’ouverture des plis de l’épreuve de la langue arabe de la filière lettres et langues étrangères. Sur le plan pédagogique, Nouria Benghabrit a indiqué, à la veille de l’examen, que les mesures prises lors des précédentes sessions seront reconduites cette année, notamment la possibilité de choisir entre deux sujets dans chaque matière et l’octroi de 30 minutes supplémentaires à la fin du temps légal imparti pour chaque épreuve.

Les sujets jugés «abordables» par les candidats

L’heure de vérité a sonné pour les élèves de terminale, après plusieurs mois d’efforts et de stresse. Après les épreuves de brevet de l’enseignement moyen, ce sont les épreuves du baccalauréat qui ont débuté hier sur tout le territoire national. Plus de 700 000 candidats ont rejoint, tôt le matin, les centres d’examens au niveau national. Ces derniers ont affronté, dans la matinée, l’épreuve de la langue arabe. La mine décontractée à leur sortie hier des centres d’examens, les candidats au baccalauréat ont avoué que les questions de l’épreuve de langue arabe étaient «abordables». Les candidats de la filière lettres et langues étrangères ont été unanimes à dire que «les épreuves de la langue arabe et des sciences islamiques étaient abordables et à la portée de tous et que les questions correspondent au programme scolaire».

L. O. Challal

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