Le projet enfin livré après-demain

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L’échangeur des Quatre chemins tant attendu aussi bien par les habitants de la ville de Béjaïa que par ses visiteurs sera, enfin, livré à la circulation, après-demain, samedi, selon les déclarations de M. Zahnit, directeur des travaux publics de la wilaya.

La réalisation de l’ouvrage a duré sept longues années et coûté la bagatelle de 400 milliards de centimes de DA. La réception de l’ouvrage a été plusieurs fois reportée pour cause du non achèvement des travaux. Les usagers des RN 9 et 12 espèrent que cette fois-ci sera la bonne. Selon les engagements des entreprises de réalisation, la circulation automobile sera basculée sur les ponts aériens dans la matinée du samedi prochain. Cet admirable ouvrage d’art qui rendra la circulation agréable à l’entrée de la capitale des Hammadites comprend trois grands ponts aériens en forme de tentacules d’un poulpe géant, d’après la description d’un habitué des lieux. Le premier bras situé tout à fait à droite en venant de Tichy permettra de rejoindre le centre-ville de Béjaïa sans gêner, ni croiser personne. Le second, le plus long, celui du milieu, permettra aux usagers qui viennent de l’Est, toujours sans croiser personne, de rejoindre la RN12 vers Alger et d’avoir accès à la gare routière ou de faire demi-tour vers Tichy. Le troisième bras est réservé aux automobilistes qui viennent de la RN12 et qui souhaitent rejoindre la RN9 vers Tichy et Sétif. Selon le DTP, il reste encore quelques travaux à réaliser au sol comme l’embellissement des lieux et la finalisation de la signalisation routière, qui n’ont pu être achevés à cause précisément de la circulation très dense des voitures. Avec cette réalisation, il sera enfin mis un terme aux indescriptibles bouchons de voitures et de camions qui se créent à cet endroit au quotidien et particulièrement en période estivale, en raison du fait que le carrefour des Quatre chemins est pratiquement la seule voie qui permet d’entrer au centre-ville de Béjaïa et aussi de rejoindre les plages de la côte-Est. La circulation à cet endroit est si dense que certains chauffeurs de taxi qui doivent traverser le carrefour, font payer leurs clients non pas la distance parcourue mais le temps perdu au carrefour.

B. Mouhoub

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